Une longue phrase, expulsée dans un déferlement de pensées ininterrompues. On ressort de ce petit texte (70 pages) englouti par le style, la narration et sa force littéraire nous imprègne jusqu'au point final.
Le cadre : un homme désabusé qui va tous les matins boire sa bière dans un café peu fréquenté, raconte au barman être invité, lui, en Espagne, en Estrémadure, comme professeur, tout frais payé, pour écrire un texte. Il n'en revient pas.
Ce livre nous parle autant du dernier loup d'Espagne que des tourments intrinsèques du narrateur et on se demande, au final, si ce n'est pas lui, cet homme solitaire et décalé,
le dernier loup du titre. Fascinant.
Deuxième lecture de
Krasznahorkai, et pas la dernière.
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