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Critique de Heval


Intéressant mais un peu ronflant. "Jour sans retour" est un roman qui évoque la tentative d'asservissement de l'Eglise par le régime nazi qui ne reconnaissait, en effet, de divinité qu'en Hitler. le combat, selon le témoignage fourni par Karl Hoffman, de son vrai nom Léopold Bernhard, aurait été rude, difficile mais réel. Les institutions protestantes luthériennes allemandes auraient effectivement voulu préserver l'autonomie du spirituel et la liberté du chrétien contre un pouvoir temporel nazi qui voulait régenter les consciences et propager une foi exclusivement nationale-socialiste. Il faudrait, pour en savoir davantage sur le sujet, lire des livres d'histoire mais ce roman est une porte d'entrée qui suscite la curiosité.

Publié en 1942 dans l'intention, entre autres, de mobiliser l'opinion publique pour une éventuelle entrée en guerre des États-Unis, il écrit également l'intolérance des nazis, leur totalitarisme, leurs crimes et leur idéologie mortifère. Il n'y a rien que l'on ignore aujourd'hui mais il fallait l'écrire en 1942.

Intéressant donc... mais je le disais au début, le roman est un peu ronflant. On tourne un peu en rond, c'est assez répétitif. C'est bancal aussi, le personnage principal paraissant un peu enfantin, timoré et naïf alors qu'il est, au contraire, présenté comme hautement courageux. Mais enfin, le bémol est petit. Ce roman doit tout de même être lu parce qu'il raconte un pan de notre malheureuse histoire mondiale.
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