Ce troisième et dernier opus de la trilogie est un excellent terminus pour ce style sec, parfois méchant, ces phrases courtes, ces dialogues acides et tristes, le flou complet dans cette recherche identitaire, cette dualité, ce jumeau qu'on attend, qu'on croise, qu'on perd, qui disparaît... L'exil, la liberté, être soi, faire ses devoirs, écrire la réalité ou le mensonge. Jouer. Travailler. Souffrir. Mourir.
Ce terminus me fait aimer encore plus les deux précédents. (Le deuxième est moins abouti, mais il est charnière, c'est jamais vraiment abouti une charnière ?).
Bref. Lisez
Agota Kristof, elle est tarée, étrange, et c'est bon.
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