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Critique de Alfaric
Ce tome 32 intitulé "Howling" est un bon tome qui rend plus criantes encore les déficiences des tomes précédents…
Il est entièrement dédié à l'affrontement entre Ichigo le Vizard et Grimmjow Jaggerjack l'Arrancar, véritable alter ego de celui entre Ichigo et Kenpachi Zaraki dans l'Arc Soul Society, et on voit bien qu'on oppose Ichigo l'altruiste qui a une cause à défendre à son Grimmjow qui est égoïste et qui ne défend d'autre cause de la sienne. Mieux, on oppose également l'instinct d'Ichigo qui veut s'adonner totalement à la flamme nekketsuesque, et la raison d'Ichigo qui lui dicte de protéger ses amis et d'épargner son adversaire à évolution (et celle de Grimmjow est très classe !) : difficile de ne pas voir qu'il suit les traces de Goku et de "Dragon Ball"…
Les dessins sont comme toujours de très bonne facture, et force est de constater que les dialogues ont bien plus d’allant que d’habitude. Pour ne rien gâcher, on plonge dans les souvenirs de Grimmjow pour nous montrer le Hueco Mundo de l’intérieur où les damnés luttent pour accéder à la rationalité, conserver leur identité et leur individualité, et qui sait, peut-être regagner une parcelle d’humanité ? C’était très bien joué, mais il aura fallu attendre plus de 30 tomes pour y penser alors, qu’il y a plus de 30 ans Go Nagai pensait à ce genre de truc dès le tome 1 de ses séries !
Oui c'est un bon tome, mais c'est difficile de l'apprécier à sa juste valeur après une dizaine de tomes moyens remplis de répétitions, d'incohérences, de grosses ficelles voire de repompages… Telle est la malédiction des shonens mainstream à rallonge des années 2000 : il y a désormais quelque chose de pourri au royaume du Weelky Shonen Jump, et les choses ne semblent pas s'arranger du tout ! (marchandisation à outrance, développement de la censure, management agressif voire dictatorial, départ de plusieurs auteurs et pas des moindres…)
Il est entièrement dédié à l'affrontement entre Ichigo le Vizard et Grimmjow Jaggerjack l'Arrancar, véritable alter ego de celui entre Ichigo et Kenpachi Zaraki dans l'Arc Soul Society, et on voit bien qu'on oppose Ichigo l'altruiste qui a une cause à défendre à son Grimmjow qui est égoïste et qui ne défend d'autre cause de la sienne. Mieux, on oppose également l'instinct d'Ichigo qui veut s'adonner totalement à la flamme nekketsuesque, et la raison d'Ichigo qui lui dicte de protéger ses amis et d'épargner son adversaire à évolution (et celle de Grimmjow est très classe !) : difficile de ne pas voir qu'il suit les traces de Goku et de "Dragon Ball"…
Les dessins sont comme toujours de très bonne facture, et force est de constater que les dialogues ont bien plus d’allant que d’habitude. Pour ne rien gâcher, on plonge dans les souvenirs de Grimmjow pour nous montrer le Hueco Mundo de l’intérieur où les damnés luttent pour accéder à la rationalité, conserver leur identité et leur individualité, et qui sait, peut-être regagner une parcelle d’humanité ? C’était très bien joué, mais il aura fallu attendre plus de 30 tomes pour y penser alors, qu’il y a plus de 30 ans Go Nagai pensait à ce genre de truc dès le tome 1 de ses séries !
Oui c'est un bon tome, mais c'est difficile de l'apprécier à sa juste valeur après une dizaine de tomes moyens remplis de répétitions, d'incohérences, de grosses ficelles voire de repompages… Telle est la malédiction des shonens mainstream à rallonge des années 2000 : il y a désormais quelque chose de pourri au royaume du Weelky Shonen Jump, et les choses ne semblent pas s'arranger du tout ! (marchandisation à outrance, développement de la censure, management agressif voire dictatorial, départ de plusieurs auteurs et pas des moindres…)
