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Critique de Vermeer


A travers les personnages d'Irena, Josef, Gustav, Kundera analyse l'exil, la mémoire, la nostalgie. La nostalgie peut être selon les langues la souffrance, le mal du pays, le désir de retour (en français un seul mot avec le nostos grec, le retour) ou dans d'autres langues un deuxième mot pour qualifier l'ignorance de ce qu'est devenu le pays dont on est parti, dont on s'est éloigné, dont on ne fait plus partie. C'est de ce mal, de cette ignorance dont souffrent Teresa et Josef qui reviennent à Prague après 1989 et la Révolution de velours, la chute du communisme. Une rupture avec ceux qui sont restés, un sentiment d'être étrangers à son passé et une incompréhension de ceux qui sont restés et de ceux qui, dans le pays d'accueil, ne comprennent pas ce non désir de retour, ce sentiment d'être étranger dans son pays d'origine.
Des histoires d'amour comme dans un roman classique mêlées à des réflexions, des analyses à travers les comportements ou pensées des personnages sur l'exil, la mémoire, la dictature, la nostalgie. Des thèmes sérieux désacralisés par l'humour ou des situations cocasses. Un texte simple, concis et complexe, foisonnant d'idées.
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