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Critique de bdelhausse
Li Kun Wu raconte l'évolution de la Chine en suivant une classe, toute une bande de copains qui vont vivre ou subir (c'est selon) le Grand Bond en avant, la Révolution culturelle, Mao, l'endoctrinement, la Russie amie, les confessions publiques, les USA ennemis, le petit livre rouge, les premiers émois, les 400 coups, le déclassement des intellectuels, le rationnement, les grands travaux de création de lacs, puis la Russie ennemie...
On part de 1949 et on termine le tome en 1972.
C'est davantage qu'une autobiographie. C'est une radioscopie de la société chinoise. Bien sûr, on croise parfois un petit Li Wu qui aime dessiner, mais on suit surtout une génération (comme l'indique le titre) qui va faire son chemin face aux chamboulements politiques. Ce que vit Li, c'est ce que vont vivre des millions de petits Chinois. le focus va passer d'un personnage à l'autre, les professeurs surveillés par le garde rouge, etc.
J'ai l'âge de savoir tout ce que Li Kun Wu écrit, mais cela reste intense et édifiant, tendre et humain parfois. le trait à l'encre de Chine convient bien à la manière de raconter, il correspond au côté brut du récit, un peu chaotique, à la vie au jour le jour, à la débrouille. Au final, une chouette BD, qui évite le jugement facile à l'emporte-pièce, bien menée, vivante et avec ce petit plus (en ce qui me concerne) qui tire le lecteur vers le haut.
On part de 1949 et on termine le tome en 1972.
C'est davantage qu'une autobiographie. C'est une radioscopie de la société chinoise. Bien sûr, on croise parfois un petit Li Wu qui aime dessiner, mais on suit surtout une génération (comme l'indique le titre) qui va faire son chemin face aux chamboulements politiques. Ce que vit Li, c'est ce que vont vivre des millions de petits Chinois. le focus va passer d'un personnage à l'autre, les professeurs surveillés par le garde rouge, etc.
J'ai l'âge de savoir tout ce que Li Kun Wu écrit, mais cela reste intense et édifiant, tendre et humain parfois. le trait à l'encre de Chine convient bien à la manière de raconter, il correspond au côté brut du récit, un peu chaotique, à la vie au jour le jour, à la débrouille. Au final, une chouette BD, qui évite le jugement facile à l'emporte-pièce, bien menée, vivante et avec ce petit plus (en ce qui me concerne) qui tire le lecteur vers le haut.
