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Critique de nineentreleslignes


Mon petit macaroni
Ma grosse patate
Mon cochon d'inde
Ma grosse betterave
Mon petit Rat
Petit chou à la crème

Ce sont les mots doux d'Alice qui enveloppent sa petite Agathe. Agathe aime bien « Mon petit Macaroni », de tous les mots c'est celui qui lui semble le plus tendre.
C'est un amour compliqué entre ses deux-là, mais comment aimer, aimer bien, aimer mieux quand on ne l'a pas appris ?
Agathe se souvient de ce départ précipité vers la Côte d'Azur, comme un retour aux origines pour cette mère à l'amour aussi inconditionnel que bancale. La vie n'est pas un long fleuve tranquille auprès de cette maman qui apparait puis disparait, souffle le chaud et puis le froid, clame l'amour puis l'humiliation…

Dans le petit hôtel de madame Platini qui surplombe la mer, Agathe essaie de comprendre cette mère instable mais c'est plus tard, bien plus tard que la clarté se fera.
Madame Platini connait sa famille et délivre des secrets qu'Agathe n'a pas envie d'entendre : sur sa maman et surtout l'arrière-grand-mère, celle qui a élevé sa petite fille, de son mieux mais sans amour.
C'est l'histoire d'une femme-enfant dont la vie a volé en éclat, c'est l'histoire lumineuse bien que cruelle de deux petites filles qui voulaient être aimées. Et cette phrase terrible que l'une dira à l'autre : « Sois heureuse que je ne sois plus là, les mères sont un venin et je t'en ai libérée. »

C'est un livre à la psychologie fine qui vous amène dans un maelstrom de sentiments contradictoires.
Un coup au coeur.
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