American Sniper : l'autobiographie du sniper le plus redoutable de l'histoire militaire américaine

Ce ne sont pas les personnes qu'on a sauvées dont on se souvient, ce sont celles qu'on n'a pas sauvées. Ce sont celles-là dont vous parlez. Ce sont ces visages et ces situations qui vous hantent pour toujours.

Vous leur demandiez de faire quelque chose et ils vous répondaient : Inch'Allah.

Certaines personnes traduisent cela par "Si Dieu le veut", alors qu'en réalité ça veut dire "ça risque pas d'arriver".

Ils ne peuvent pas nous tuer. Nous sommes increvables.
J'ai un ange gardien et je suis un SEAL et j'ai de la chance et je ne sais quoi encore, mais je ne peux pas mourir.
Puis soudain, en moins de deux minutes, je m'étais fait plomber à deux reprises.
Putain, mes jours sont comptés.

Je m'étais habitué aux combats. Se faire tirer dessus n'était qu'une partie du boulot. Un tir de roquette ? Un jour comme les autres au bureau.

Sadr City est un véritable bidonville, même pour l'Irak. Le quartier était à l'origine une sorte de lotissement social pour les plus démunis mais, à l'époque de la guerre, il était devenu un refuge pour les chiites qui faisaient l'objet de discrimination de la part du gouvernement de Saddam, à dominante sunnite.

Je portais au poignet une montre G-Shock. Cette montre noire et son bracelet caoutchouc ont remplacé la Rolex Submariner comme équipement standard des SEALs.

Fallouja était un sale coin. Ramadi était pire. Sadr City était le pire de tous.

Je n'ai rien contre les médailles mais elles sont plutôt attribuées sur des critères politiques, et je n'aime pas la politique.

La blague de l'époque affirmait que Bush avait déclaré la guerre quand il avait appris que le Starbuck avait été détruit. Personne ne conteste la possibilité de se moquer des Nations unies, mais lorsque vous interférez avec le droit des gens à avoir leur dose de caféine quotidienne, quelqu'un doit payer.

Ils me demandaient mon opinion je la donnais. Mais, la plupart du temps, ils ne souhaitaient pas réellement l'entendre. Ils voulaient plutôt que je valide certaines décisions qu'ils avaient déjà prise ou certains choix qu'ils avaient déjà faits. Je leur parlais d'un certain équipement dont nous avions besoin, ils me répondaient qu'ils avaient déjà acheté mille exemplaires d'un autre équipement. Je leur parlais d'un stratégie qui avait fonctionné à Fallouja, ils m'expliquaient en détail pourquoi ça ne pouvait pas fonctionner.