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Critique de bdelhausse


On pose le décor d'emblée... une série bd jeunesse initiée en 2014, qui aurait dû générer des tas d'albums et dont la production se borne ... à 2 tomes.

Une fois qu'on a dit cela, cela vaut-il encore la peine de s'étendre?

Le pitch... John-Balthazar Black est mort. Dans une chapelle qui ressemble à celle qui surplombe Etretat du haut des falaises, on prononce les derniers mots au défunt... et les membres les plus éloignés de la famille viennent se rappeler au bon souvenir de la veuve peu éplorée. Celle-ci, au cours d'une enchères-party en pleine chapelle troque le bateau de légende de son défunt mari contre l'éducation de son fils au dur métier de pirate. Il faut dire que Tom n'aime pas les émotions fortes et soit défaille, soit vomit, soit les deux.

C'est Issak Red qui gagne le droit d'éduquer Tom, pendant qu'un mystérieux personnage empoche le Bohemian Galion, vaisseau de légende... Au risque de spoiler, je tiens à signaler que l'on ne verra jamais le bateau qui donne son nom à la série... Pitoyable d'une certaine manière.

Tom possède un tatouage gigantesque dans dos. Une sorte de tiki maori qui s'anime parfois. Issak a une fille fort appétissante. Mais les auteurs ne jouent pas la carte de l'érotisme soft.

Au cours d'une sorte d'échange commercial mené par Issak et qui s'apparente à de l'arnaque aux bibelots que ne renierait pas Christophe Colomb, Tom attire l'attention d'un animal sauvage, sorte de rongeur, lequel va suivre et protéger Tom. Au final, Issak est victime d'une arnaque à son tour et est emmené à l'île aux corsaires pour y être exécuté.

Clap final. Si cette chronique vous a semblé décousue, elle est le reflet du tome. Par ailleurs, en plus d'un récit mal mené et malmené, les auteurs multiplient les cadrages en close-up, des yeux, des mains, des mentons, des mèches de cheveux. Jamais de paysages. Jamais de plans larges. C'est très problématique car le récit manque alors de fluidité, d'accroche. Ajoutons un dessin très jeune, manquant de maturité, de grain, de personnalité. J'ai retrouvé les visages rougissants que l'on voyait dans Goldorak... c'est dire si j'ai "apprécié"...
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