Au lycée, la jeunesse dorée de Manhattan évolue dans un monde à part.
Le côté select et les tenues haute-couture à trois zéros ne sont pourtant pas les seules raisons qui les démarquent du commun des mortels...
Quand Aggie, une élève, est retrouvée morte vidée de son sang, les autres élèves comprennent enfin ; ils sont des sang-bleu, des vampires en devenir.
Melissa de la Cruz écrit depuis 2003 des romans pour adolescents.
Les Vampires de Manhattan est une saga d'urban fantasy rencontrant un vif succès.
Et on est en droit de se demander pourquoi !
Ce premier tome est d'une lenteur affligeante, la première moitié surtout jusqu'à ce qu'enfin on en vienne aux vampires, qui au final restent assez effleurés.
Pourtant le peu que l'on en sait semble intéressant et original (la mémoire du sang, l'ennemi de tout temps, le lien avec les anges déchus...) mais beaucoup trop noyé pour contrebalancer le reste du roman.
Théodora mise à part, les personnages sont clichés et ennuyeux, les amourettes et oeillades cousues de fil blanc,bref des lycéens...
Sauf qu'en plus de cela, ceux-là sont des privilégiés, ce qui nous vaut un étalage de luxe inutile et insupportable : description des voitures, des séances de shopping, des tenues et de toutes les grandes marques de vêtements ; c'est simple on ne voit pas un personnage sans avoir droit à la liste de toutes les étiquettes de sa tenue et ce à chaque apparition... On sature vite.
Un moment je me suis même demandée si je lisais de la chick-lit ou du fantastique !
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