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Critique de gill


Jean, marquis d'Anville a épousé Ermance, fille de son fidèle intendant Lefebvre, qui a sauvé les terres familiales pendant la révolution. Mais le Marquis, de caractère sombre et ombrageux, soupçonne sa femme d'infidélité.
Il quitte alors sa Normandie pour aller, en Allemagne, se blottir dans les bras blancs de la comtesse allemande Maleine de Berchen.
Jean d'Anville, en fervent royaliste, accepte de devenir, à l'instigation d'une société secrète, l'instrument qui frappera les nobles allemands ayant pactisé avec l'usurpateur. Et c'est le père de sa maîtresse, la jeune comtesse allemande qu'il devra tuer avant de revenir en France.
De retour au pays d'Ouche, il porte le poids d'un double remord. Un héritier légitime lui est né dont la ressemblance avec son père fait taire les rumeurs.
Ermance, au retour de Jean, quitte le château....
Le château de Bonneville, au plus profond du pays d'Ouche dans l'Eure, abrite, encore, quelques 200 superbes maquettes de bateaux réalisées par Jean de la Varende, parallèlement à sa carrière d'écrivain.
Ce petit fils d'amiral, fils d'officier de marine, lorsqu'il se lance dans la carrière des lettres ne devient pas un écrivain "maritime" mais choisit de chanter sa campagne de Normandie et les gentilshommes d'autrefois. "Pays d'Ouche", paru en 1936 lui vaut le prix des vikings et "Nez de cuir", daté de 1937, consacre son succès. Il publie ensuite une trentaine d'ouvrages dont "L'homme aux gants de toile", superbe récit aux accents tragiques.
"Coeur pensif" est le deuxième volet d'une trilogie. Il fait suite à "Cavalier seul" et précède "la partisane".
C'est un récit, d'un mélange à la fois classique et pourtant assez moderne, comme seul Jean de la Varende sait en composer. Une histoire qui fait revivre la Normandie et son pays d'Ouche à l'époque où de tous côtés l'on entend craquer l'Empire.

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