L'Homme qui marche

p.23 "Toute vie humaine a ses secrets et ses compromissions dont il faut apprendre à supporter le poids."

La planète vit un paradoxe permanent. Les distances, le temps semblent avoir été abolis d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre. Le monde est devenu global. Mais c'est une impression de chaos qui domine. Car cette contraction du temps et de l'espace provoque plus d'inquiétude et de défiance qu'elle n'apporte de paix et sérénité.

p.107 "A chaque fois qu'une société a besoin d'une fonction, elle trouve un homme pour l'occuper."

p.93 "Un journaliste affronte les batailles, court dans les rues des villes bombardées, trébuche sur les cadavres, risque la fusillade, l'obus ou les bombes aveugles à chaque seconde, voulant tout voir, tout savoir parce que c'est sa mission. Cette pensée date de 1937, elle est signée Pierre Lazareff, décrivant le travail des envoyés spéciaux pendant la guerre d'Espagne."