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Critique de Marti94


La comédie-Vaudeville en trois actes d'Eugène Labiche et Marc-Michel intitulé "La station Champbaudet » a été représentée pour la première fois à Paris, au Théâtre du Palais-Royal, en 1862. C'est une satire sociale dont le personnage principal, Paul Tacarel, est un beau jeune homme qui exerce le métier d'architecte. Il aime les femmes et courtise Aglaé qui est pourtant mariée. Pour l'approcher, il utilise un stratagème et se rend tous les jours chez la madame Champbaudet qui vit à l'étage du dessous. La veuve énamourée ne se rend pas compte que son appartement sert de station de guet pour éviter le mari de celle qui est courtisée par le beau Paul.
C'est l'époque des mariages arrangés entre gens de bonnes familles alors lorsque le notaire de l'architecte lui propose d'épouser la jeune et jolie Caroline, un bon parti, il n'hésite pas. Il ne sait pas que son père est un ami du mari d'Aglaé.
La particularité de ce vaudeville est que les personnages s'adressent directement au public et que le texte de Labiche est ponctué de chansons. C'est une comédie musicale et on pourrait se croire parfois chez Offenbach.
J'aime beaucoup cette partie chantée qui donne de la joie à cette comédie légère. Mais les femmes n'ont vraiment pas le beau rôle. La veuve Champbaudet est considérée comme une vieille femme à 47 ans. Les couguars n'étaient pas à la mode car ils semblent totalement inconcevable qu'elle puisse épouser un jeune homme qui a vingt ans de moins qu'elle. Elle est portée en ridicule pour cela. Ce n'est pas le cas pour les hommes. Heureusement que les choses ont un peu évolué dans ce registre-là.


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