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Critique de Meygisan


Et bien on ne peut pas dire que l'auteur y va avec le dos de la cuillère. A l'image du personnage principal, prénommé Riel ( très angélique comme patronyme!), il propulse son lecteur dans un monde futuriste pratiquement chaotique où semble régner une multi nationale proposant tout simplement des cures de rajeunissement pour vivre jusqu'à 200 ans. Riel débarque donc à Montréal en plein affrontement entre les forces de l'ordre et les rebelles. On ne sait pas grand chose d'autre au milieu de ce déferlement de violence. Ce tome est en effet une suite de combats. En arrière plan, on distingue tout de même nettement qu'il se passe quelque chose, avec ce personnage féminin ennemi public numéro un rechcerché dans tous le pays, tout comme il se trame quelque chose autour de la colère. Oui oui la colère, Ab irato, nom de la bd et caractéristique hautement mesurée et surveillée. Quel est donc le mystère qui l'entoure? Nous en saurons plus par la suite. On se demande également comment et pourquoi le personnage principal Riel, aussi naïf qu'il y paraît, a bien pû survivre dans ce monde qui baigne dans la violence. Violence qui semble d'ailleurs un tant soit peu banalisée à un point tel que les passants font montre d'une indifférence non feinte et non cachée. C'est tout de même très étrange!
Cette bd se lit vite, les dialogues sont courts, et les images parlent, sinon plus, autant que les textes. Les graphismes me rappellent mes meilleurs comics Marvel de l'époque Jim Lee et Alan Silvestri ( pour les connaisseurs), et ce n'est pas pour me déplaire car je les trouve réussis. Ils se limitent au minimum pour créer l'ambiance adéquate, et les personnages, dont les traits sont parfois à peine esquissés, sont très reconnaissables.
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