Le croisement entre
Lovecraft et Sherlock Holmes nous a donné de bien belles fictions comme
La Sagesse des Morts (
Rodolfo Martinez, Mnémos, 2010) ou La Malédiction de Nephrem-Kâ (Sophie Les Montagne Hallucinées Bellocq-Poulonis, EODS, 2011). Aussi est-ce avec beaucoup de curiosité que je me suis précipité sur les deux tomes de la BD Sherlock Holmes et
le Necronomicon de
Sylvain Cordurié et Laci, parus chez Soleil (2011 & 2013). le graphisme est certes magnifique, mais le scénario, mon Dieu ! Pour faire court, Sherlock Holmes n'a pas totalement éliminé Moriaty à Reichenbach, une partie de l'esprit de ce dernier s'étant réfugié dans le propre esprit du détective. Et par je ne sais quel prodige, Moriaty revient à la surface pour récupérer son bien. Une opération qui ne pourra se réaliser qu'en utilisant
le Necronomicon, secrètement gardé à la bibliothèque du Ministère de la Guerre à Londres. Les holmésiens auront du mal à reconnaître leur héros préféré dans le personnage falot qui nous est présenté ici. Quant à l'oeuvre indicible d'Abdul Alhazred, elle est devenue une bombe nucléaire de la toute dernière génération ! A classer !
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