Je suis heureuse d’être une femme. C’est dur, il faut se battre tout le temps, se justifier en permanence, mais je détesterai être une homme. Ce sont les femmes qui gouvernent le monde, pas l’inverse, en dépit de tout ce que l’on essaie de nous faire croire depuis la nuit des temps.
Nous avons tendance à penser que chacun de nos morts vit en nous. C'est vrai. Mais je crois aussi que chacun de nos morts emporte un peu de nous. Le vide est double. Celui de la personne que nous avons aimée et celui de la personne que nous avons été à ses côtés.
Tout cela me semblait absurde à l'époque. J'ignorais que ma vie allait ressembler à ces extravagances. […] J'étais paniquée, allais-je devenir méchante moi aussi ? Ça avait l'air horrible, l'amour, ça conjugait la méchanceté et le malheur avec désinvolture.