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Critique de plotin


Alexandre Lacroix est directeur de la rédaction de la revue Philosophie Magazine. Il est également auteur d'une dizaine de romans et d'essais. Son dernier roman « L'homme qui aimait trop travailler » raconte l'histoire d'un cadre de direction employé dans une industrie multinationale du biscuit, entreprise qui pourrait être un groupe mondial comme le sont Kraft, Mondelez, United Biscuits ou Kellogg's. Investi à fond dans sa vie professionnelle, l‘homme qui aimait trop travailler finit par se faire un infarctus en pleine réunion de travail.

Le roman est pour l'auteur l'occasion de balayer un sujet bien d'actualité, à mon avis trop peu abordé dans la littérature actuelle. le monde de l'entreprise est plutôt bien décrit. On y retrouve mille et un détails de la vie quotidienne d'un cadre actuel exerçant en entreprise : la tenue de check-lists d'actions à faire, la gestion de dizaines de mails reçus quotidiennement, le travail en mode multitâche, l'espace de travail en mode open space, les discussions informelles à la machine à café, les comportements et attitudes de chacun en réunion de direction, les rapports entre hiérarchique et salarié, les relations entre salariés, les discours à tenir lors des pots de départ, les motivations et le plaisir que chacun peut trouver dans le travail…
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de décrire l'enchaînement qui conduit un cadre actuel à s'investir et à travailler toujours plus, avec comme répercussion le délaissement de sa vie personnelle et ses conséquences.

Le récit se lit rapidement. Il n'y a pas d'intrigue mais peu importe. En terminant le récit, c'est finalement la déception qui l'emporte. Pauvreté du style avec l'usage abusif de l'adverbe pour débuter une phrase (pages 22 et 23 : « en outre, aussi, ainsi, ensuite, exprès, par exemple, bien sûr, souvent »…) et plus surprenant des fautes de syntaxe (page 131 : « c'est d'un thé que j'aurais eu besoin »). Pauvreté également du contenu avec un récit qui reste superficiel. Directeur d'une revue traitant de philosophie, j'attendais de l'auteur une élévation de la réflexion sur le monde actuel du travail. Dommage. le sujet méritait mieux
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