AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 42 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
Professeur Morayo Da Silva est une jeune dame nigériane de soixante-quinze ans, qui vie à San Francisco. L'ex d'un diplomate avec qui elle fit le tour du monde, elle habite seule au dernier étage d'un vieil immeuble. Un brin excentrique, notre mamie roule en Porsche vintage et Eros est encore et toujours présent dans ses rêves. Quoi de mieux pour défier la vieillesse ! On déambule en sa compagnie dans sa vie et celle de ses proches, dans ses souvenirs aux quatre coins du monde, et dans son quartier multiethnique. Alors qu'elle s'apprête à fêter ses soixante-quinze ans, et décide de s'offrir un tatouage et des baklavas comme gâteau d'anniversaire......

Un livre plaisant à lire, constellé de petites touches d'humour et de références littéraires. L'unique bémol est sa forme narrative un brin confuse. Ladipo Manyika s'amuse malhabilement à changer de narrateurs et la chronologie des événements. Mais bon, c'est une écrivaine encore jeune et sa prose ( v.o.) semble prometteuse.

Remercie ma copine babeliote nuageuse dont la critique m'a fait rencontrer cette écrivaine nigériane qui vit aux Etats-Unis. J'apprécie énormément la littérature nigériane et jusqu'à maintenant jamais déçue. Mais ce livre c'est plutôt de la littérature afro-américaine, où son caractère nigériane est confiné à l'origine de l'écrivaine avec des références superficielles au pays. J'attendais un peu plus, vu le sujet, le titre et la couverture colorée alléchante.

‘Stayin' alive, stayin' alive. Ah, ha, ha, ha stayin' alive.'( Bee Gees )
Commenter  J’apprécie          796
Je suis passée complétement à côté de ce court roman ( 138 pages ) qui raconte les tribulations d'une ancienne professeure de littérature à la retraite .
Elle s'apprête à fêter ses soixante-quinze printemps et part s'acheter des fleurs dans les rues de San- Francisco où elle habite depuis une vingtaine d'années. Nigériane, ancienne femme de diplomate , elle a eu une vie intéressante, mais une chute la mènera en maison de repos.
Certains chapitres racontent la vie et les pensées de gens que croise (ou a croisé) Morayo dans sa vie (son ex mari, son voisin, une amie, le cuisinier de la maison de repos, une SDF); ce qui fait qu'on ne s'attache pas au personnage de cette vieille dame, c'est trop court même si ce procédé montre un autre point de vue. C'est très superficiel.
je pourrais dire que si je n'ai pas accroché c'est à cause du rythme très lent, du manque d'action mais ce n'est pas ça : j'avais adoré le roman " Un clafoutis aux tomates cerises" sur le même thème.
Je m'étais fait ma petite idée sur cette histoire, un univers décalé, de l'humour , des réflexions sur la vie pleines de sagesse de la part d'une vieille dame et une ballade africaine dans les rues de San-Francisco, ce n'a pas été le cas. Il y a beaucoup de références littéraires , je n'en connaissais pas le quart …
Je retiendrai de cette lecture , une ambiance légèrement exotique et une jolie image , celle de cette retraitée imaginant avec ses héroïnes littéraires préférées des fins heureuses...
Commenter  J’apprécie          442
"Je ne peux pas recevoir que des vieux, sans compter que, chronologie mise à part, je ne me sens pas vieille.
Enfin, c'était le cas jusqu'à ce que je remarque cette raréfaction des jeunes. Et la situation s'est aggravée depuis que j'ai cessé d'enseigner. C'est un des problèmes de San Francisco. Il est plus dur de s'y faire des amis jeunes qu'à Lagos ou à Delhi. Ici, les gens ont tendance à se regrouper par âge." (p. 35)

Emballée par la fantaisie du titre... et par l'évocation de cette "vieille dame indigne"...ex-enseignante, fort sympathique, offrant les couleurs multicolores de ses turbans et de son amour des autres et de la Vie !

Cette enseignante à la retraite, Morayo Da Silva va fêter ses 75 ans au sein de sa ville d'adoption depuis 20 ans, San Francisco... où elle ne déplore que deux choses : ne plus enseigner, ne plus pouvoir côtoyer ses étudiants, et que les jeunes et les vieux ne se mélangent pas !

Heureusement, son amour de la vie, des gens, de la littérature et des livres la sauvent de tous les atermoiements habituels des "retraités", perdus dans leur nouvelle liberté...Elle nous fait partager une belle leçon d'optimisme et de sagesse active !!

Premier roman de cette auteure nigériane, qui a vécu au Kenya, en France, en Angleterre avant de s'établir à San Francisco...

Petit livre plein de joie de vivre, de partages avec les autres. Un texte bienveillant qui s'ajuste au mieux avec notre ami le Soleil, qui revient enfin !

Un roman qui parle aussi de l'apprentissage du "Lâcher prise " ...!

Commenter  J’apprécie          430
Pourtant, la couverture est très jolie, graphique, de couleur bleue et jaune.

Pourtant, cela commençait bien «  Je vis dans un vieil immeuble. « Vieux mais solide », notre propriétaire l'affirme. Apparemment, le 500 Belgrave Avenue est si robuste qu'il a résisté au tremblement de terre de 1906. « Pas une seule fissure », dit encore notre propriétaire. de vous à moi, je ne parierais pas là-dessus si l'histoire devait se répéter. C'est pour cette raison que je vis au dernier étage, comme ça, si le bâtiment s'effondre, au moins, ils n'auront pas trop à creuser pour m'en extraire. »

Pourtant, elle est attachante Morayo Da Silva, professeur retraitée, alors âgée de 75 ans, qui porte des vêtements multicolores, qui aime la littérature, qui « invente » des fins plus optimiste des livres qu'elle aime. Mais voilà, avec l'âge, elle part en vrille.

Pourtant, elle rencontre des personnes attachantes, aux vies disparates, qui donne envie aux lecteurs de les connaître mieux. Des pans de vie riches, mais en filigrane, trop courts.

La 2ème partie de ce livre m'a laissé sur ma faim. Je n'ai pas retrouvé la désinvolture du début, trop convenu, et bouquet final, la fin qui ne ressemble à rien.

Mais ce n'est que mon avis.
Commenter  J’apprécie          180
Un beau petit livre qui se savoure, comme lorsque l'on mange une glace au soleil. Entre passé et présent, le lecteur suit la vie de Morayo, nigériane vivant aux Etats-Unis qui s'apprête à fêter ses 75 ans. On y rencontre l'épicier, les voisins, les amis, les livres...
Un roman feel good qui fait sourire.
Commenter  J’apprécie          130
Moins légère que ce à quoi je m'attendais - ça parle quand même surtout de solitude - cette histoire de vieille dame nigériane, ex-femme d'ambassadeur, installée avec ses amis les livres à San Francisco, mais manquant en même temps de consistant... comme un sorbet exotique qui laisse espérer l'orgasme des papilles et puis, non, ça ne vient pas tout à fait, mais quand même c'est bon. Les personnages sont un peu trop effleurés, et puis ils m'ont fait un peu peine, mais ils sont hauts en couleur et il y a de jolies choses dans ce court roman afro-américain.
Commenter  J’apprécie          100
C'est le titre original qui m'a tapé dans l'oeil, aidé bien évidemment par la couverture. le contenu, hélas, n'est pas à la hauteur de mes attentes...
Commenter  J’apprécie          70
Voilà un livre bourré de charme pour relater la vie d'une femme sensible et solitaire, un peu fantasque. Un premier livre réussi et un nom à retenir.
Commenter  J’apprécie          70
Vous cherchez un roman feel-good pour retrouver le sourire ? Ne cherchez plus voici le roman qu'il vous faut !

Ce livre est un véritable cupcake littéraire rempli de tendresse, un hommage aux souvenirs, au moment présent et à la vie. Dès le départ j'ai été intriguée par ce titre et cette couverture, c'est original, unique, pétillant comme ce livre. C'est exactement le genre de roman à mettre dans son sac et à ressortir dans les périodes difficiles : un roman qui fait du bien, un roman généreux tout comme son personnage principal.

Morayo Da Silva est une héroïne unique en son genre, une femme d'un certain âge qui est d'une grande richesse intellectuelle et humaine. Une véritable boule d'énergie qui apporte du soleil autour d'elle ! C'est un roman court mais qui est gorgé de bonté, d'amour et de vécu : cette héroïne a eu une existence mouvementée, très intéressante et j'ai aimé la voir opérer certains flashbacks pour nous permettre de comprendre la femme qu'elle est à présent.

Ce livre est à mes yeux tel un conte, une leçon de vie, un petit bijou à avoir toujours sur soi. J'ai aimé le style de l'auteure qui donne la parole à son héroïne mais aussi à d'autres protagonistes très différents qui vont tous croiser un jour sur leur route cette femme exceptionnelle, grande passionnée de littérature, une femme incroyable et inoubliable qui marque profondément toutes les personnes qu'elle croise (dont le lecteur).

En définitive, j'ai vraiment adoré ce livre qui a su arriver au bon moment dans ma vie, c'est un roman qui donne de l'espoir, qui redonne le sourire. À votre tour de découvrir Morayo !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          70
Quel régal que ce petit livre qui nous amène aux côtés de Morayo, cette ex-femme de diplomate qui vit sa vieillesse comme elle l'entend. C'est sa liberté qui m'a touchée, son ton, son rapport aux livres... et la passage dans la maison de retraite à un article que j'ai lu il y a quelques jours sur le droit de vieillir et d'être traité avec dignité jusqu'à la fin de sa vie. Nous avons encore de gros progrès à faire...

Un petit livre qui résonnera encore quelques temps en moi.
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (91) Voir plus




{* *}