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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un grand merci aux éditions HC et à Agnès Chalnot Communication pour l'envoi de ce roman vraiment pas comme les autres ! La logistique a été un peu compliquée, le timing difficile, mais je suis vraiment ravie d'avoir pu le découvrir : c'est réellement une petite pépite !

J'ai découvert Laurent Ladouari il y a presque trois ans avec son livre Cosplay que j'avais eu la chance de découvrir en avant première. Ce roman m'avait absolument fascinée et je me souviens m'être dit qu'à peine refermé, je pourrai le relire sans problème tant l'univers est riche et que j'étais persuadée d'avoir encore des tas de trucs à découvrir dans cette histoire... Bon, du coup, je ne l'ai pas relu depuis ! Mais quand Agnès m'a proposé de m'envoyer le dernier nouveau-né de l'auteur, j'aurai bien sauté de joie si je n'étais pas en Allemagne ce qui m'a empêcher d'amasser les livres papier (qu'il faut ensuite ramener...), du coup, elle a proposé de m'envoyer un exemplaire numérique que je n'ai jamais reçu jusqu'à ce qu'elle s'enquérisse de ma lecture bien quatre mois après ! Ce n'est donc que pendant mes (merveilleux) exams que je l'ai reçu et qu'il n'y a qu'une semaine que je me suis enfin plongée dedans...
Bref, tout ça pour dire, que je l'ai vraiment attendu avec impatience et que je ne suis pas déçue de cette lecture même si je l'ai trouvé assez en dessous de Cosplay. Mais bon, il faut dire aussi que celui-ci était vraiment une pépite parmi les pépites !

L'or des Malatesta est sans doute plus commun ou peut-être que je me suis un peu habituée à l'univers de Laurent Ladouari. En fait, il m'a moins surprise bien qu'il reste très bien : c'est juste que je m'attendais toujours plus ou moins à ce qui allait se passer... Il faut dire aussi que le roman reste assez effrayant avec ses 700 pages, mais une fois dedans, on arrive rapidement à la fin ! Je n'ai vraiment pas vu ma lecture passer : ça coule de source, c'est fluide, mystérieux et un peu envoûtant.
Il y a vraiment quelque chose de fascinant dans l'histoire de L'or des Malatesta, un peu comme si quelques chose nous échappait totalement sans que l'on puisse réellement mettre des mots sur ce truc... Personnellement, je pense que cette impression est due au fait que l'on est dans un monde qui ressemble au nôtre bien que sa société reste différente. J'ai cherché constamment à faire des liens entre les évènements historiques décrits dans ce roman et ceux de notre Histoire tout comme j'ai cherché des similitudes entre les villes mentionnées dans ce livre et des villes françaises bien connues... le tout sans grand résultat !

J'ai vraiment aimé retrouvé des personnages de Cosplay comme Kathie et Adamas mais j'ai un peu honte : je ne les ai pas reconnu tout de suite tant les deux histoires sont différentes malgré leur univers en commun... Il faut dire aussi que ces deux-là ne sont pas vraiment au coeur de l'action même si ils sont souvent évoqués au cours de la lecture. du coup, on garde un regard un peu protecteur de maman poule qui voit ses enfants devenir grands et faire leur vie : ils sont là, un peu lointain mais on continue à les couver du regard.
Dans ce tome, l'on découvre les Malatesta au nom maudit par les actes impardonables d'un père mafieux, trafiquant d'armes qui aurait entraîné la mort de milliers de personnes dans le monde... et à l'or caché sous terre. S'en poursuit une course contre la montre pour récupérer celui-ci, ce qui nous donne l'occasion de faire plus ample connaissance avec ses deux fils : Julien, qui tente de se faire oublier et de se construire une vie loin de la malédiction familliale, et Tancrède, personnalité farfelue notoire de la ville. Dans ce roman, on suit davantage Tancrède que Julien : c'est réellement lui qui est au coeur de l'histoire ou, plutôt, qui l'a fait avec ses idées parfois bien étranges... J'ai aimé sa répartie et son intelligence mais c'est vraiment Julien mon petit chouchou dans cette histoire. Il est plus discret, plus simple, plus "normal". Sa discrétion est touchante et son rapport avec les autres juste adorable. C'est un vrai ami, un confident extraordinaire, l'amoureux que l'on aimerait toutes avoir ! Bref, il vaut le détour ;)

J'ai vraiment pris plaisir à retrouver l'écriture de Laurent Ladouari : c'est vraiment un auteur à suivre ! J'aime son style fluide, acéré et très intelligent. Ses histoires sont complexes mais d'une simplicité stupéfiante : tout est en nuances et en détails... Comme pour Cosplay, je pourrai relire immédiatement L'or des Malatesta que je découvrirai sans aucun doute de nouvelles facettes à cette histoire.
Personnellement, j'ai préféré Cosplay mais je pense que L'or des Malatesta plaira à plus de monde : son univers est moins pointu et parlera sans aucun doute à davantage de lecteurs ! C'est moins geek, mais tout aussi amusant et surprenant !
Une lecture redoutable ;)
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'ai lu Cosplay au moment de sa sortie, et j'avais un super souvenir de cette expérience et en même temps aucun souvenir clair de l'histoire précise. Ce qui me fait dire que c'était sympa mais pas marquant, alors que le sujet aurait du laisser un marque plus importante.

Et voilà quelques jours que j'ai lu L'or des Malatesta, et l'effet est le même. En vérité, je ne me souviens presque que de la fin.

A vrai dire, lors de ma lecture, j'ai aussi moins apprécié. Il n'y a quasiment aucun lien avec Cosplay et j'avais quand même bien aimé suivre les employé de T1, alors je suis aussi un peu déçue de leur absence. Katie fait des apparitions courtes, impromptues, et je pense qu'utiliser sa présence pour présenter certains événements n'était pas nécessaire.
Sa famille est très intéressante, et le petit voisin est bien agréable.
Venons en aux Malatesta. Tancrède et ses amis non-pareils sont... non-pareils. Vraiment, je ne comprends pas toujours ce qu'ils font, pourquoi, est-ce nécessaire de s'habiller comme des clowns en toutes occasions, quel intérêt? C'est un peu surfait je trouve. le plan de Tancrède n'est dévoilé que sur la fin, et il veut perdre ses ennemis mais il m'a aussi perdue moi.
Et Julien, franchement, je ne vais rien en dire parce que je vais être vulgaire.

Il y a des thèmes intéressants: le pouvoir véritable des hommes de pouvoir et des homme riches, les méchants criminels n'ont-ils que des défauts?, l'humanité est-elle condamnée à répéter les mêmes erreurs? Et une qui me trotte tout le long dans la tête: celui qui vend les armes mérite-t-il d'être plus méprisé encore que ceux qui appuient sur le bouton? Parce que je vous avoue, je trouve qu'on pourrait laisser Charogne un peu tranquille.

Il y a donc des bonnes interrogations, un traitement original (sinon trop) et j'ai l'impression que le prochain tome sera vraiment en lien avec celui-ci, je suis donc loin d'être dépitée par cette lecture, mais loin d'être charmée.
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Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions HC pour l'envoi de ce roman en service presse!

L'or des Malatesta se déroule dans un univers de science-fiction, pas si éloigné de notre siècle, où une ville désignée sous le nom de "la Capitale" regroupe les classes aisées de la société tandis que les classes les plus pauvres vivent séparées de l'autre côté du Mur. A sa mort, Julien et Tancrède apprennent qu'ils sont les fils et héritiers de "Charogne", célèbre mafieux qui leur cède son faramineux héritage à la condition qu'ils portent son nom, Malatesta. Si Tancrède accepte, Julien s'y refuse. Sept ans plus tard, le magot demeuré introuvable échappe à l'Etat et une frénésie sans précédent va gagner la ville et même au-delà.

Pour être tout à fait honnête, les premières pages ont été laborieuses. J'avais lu Cosplay, premier roman qui se passait dans le même univers mais qui mettait en scène le personnage de Katie Dumas face à un jeu révolutionnaire qui sauvait une entreprise de la faillite. Ma lecture remontant à plusieurs années, il m'a été difficile de remettre protagonistes, lieux et péripéties passées. Finalement, j'ai réussi à me remettre dans le bain.

Sur certains aspects, ce livre me fait penser à la série Game of Thrones de George R. R. Martin (en largement moins violent, quand même), c'est-à-dire qu'il met en scène l'affrontement des riches et des puissants en quête d'argent et de pouvoir. Il est vrai que l'on a plus affaire à un univers de science-fiction et que les Starks et les Lannisters sont remplacés par de grosses multinationales.

Katie Dûmas cède donc sa place de personnage principal à Tancrède. Son excentricité agace autant qu'elle intrigue ; j'ai apprécié ce personnage dont l'intelligence et les talents de stratèges ne font aucun doute. J'ai aussi aimé que l'école de Nonpareil et ses élèves soient autant présents, car c'est l'une des facettes du récit qui m'a le plus passionné. D'autant plus que les Fondateurs m'ont particulièrement plu, surtout Ayako. Dans l'ensemble, l'univers construit par l'auteur est solide, cohérent et d'une richesse phénoménale.

Reste que L'or des Malatesta est un sacré pavé comptant près de 800 pages et pas toujours évident à lire et à comprendre. Même s'il n'est pas nécessaire d'être un expert en géopolitique pour lire ce roman, les thèmes économiques et politiques ne sont peut-être pas le plus relaxant à lire, le soir avant de dormir. Ce livre est comme un immense puzzle dont on remet peu à peu les pièces en place : on change de lieux et de personnages d'un chapitre à l'autre sans comprendre le lien qui les unit, et ces liens deviennent visibles au fur et à mesure qu'avance l'intrigue. Alors oui, parfois il faut un peu de patience pour réussir à tout démêler.

La fin est complètement inattendue, et m'a laissée sonnée. Passé le cap des 50 dernières pages, je ne pensais pas assister à un tel renversement de situation! Cette fin appelle à une suite qui me donne envie de poursuivre dans cette série.

En guise de conclusion, je tiens à souligner que la couverture est splendide. Cela ne fait pas la qualité du fond, mais j'apprécie énormément le travail du maquettiste.
Lien : http://readusblog.canalblog...
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C'était un véritable plaisir de retrouver certains protagonistes du précédent livre de Laurent Ladouari, "Cosplay". Ici l'enjeu est différent car il ne s'agit pas d'un jeu. Enfin pas vraiment, encore que tout dépends qui joue.

Dans un monde futuriste où les guerres nucléaires on tout détruit, l'humanité s'est peu à peu reconstruite. Mais malgré les dégâts occasionnés l'homme n'a rien appris de ses échecs et ce monde là est aussi inégal et opportuniste que le précédent.

Les rivalités, la convoitise, les complots sont plus que jamais de mise quand il s'agit de mettre la main sur le "trésor de guerre" d'Alexandre Malatesta, que tous haïssent mais dont ils voudraient bien faire main basse sur ses millions de lingots d'or.

Seul Tangrède se reconnait comme son fils est décide de porter son nom. Julien refuse et rejette même son frère pour se défaire du poids de la honte d'implique le nom de Malatesta. Sous des dehors fantasques voire fantaisistes Tangrède poursuis un but, et avec l'aide de ses amis de l'école nonpareil mettra tout en oeuvre pour le réaliser. Mais ce but est-il honorable? Cet or maudit que tous convoitent y compris le peuple de la zone, laissé pour compte derrière le mur protégeant les riches, va-t-il lui aussi le pervertir? Quel est le prix à payer pour tous ceux qui côtoient ce nom honni, Malatesta ?

Ce pavé de plus de 800 pages aurait pu m'impressionner, mais le précédent en avait à peine moins alors je n'allais pas reculer devant ce "poids lourd". Et je ne le regrette pas, tant cette lecture fut enrichissante.
Bien sur il n'y a pas vraiment de surprise, mais ça n'a pas d'importance parce que là ne réside pas son intérêt. Ce qui importe c'est l'humain, et comment chacun réagi face à l'appel de la richesse. C'est effrayant et beau à la fois. c'est fort, et triste. C'est existant et très énervant. C'est humain.

Une belle lecture, et j'ai bien sur hâte de lire la suite.


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