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Critique de Myriam3


Bien qu'écrit des années plus tard, ce roman est la suite directe de L'Odeur du Café.
Dany a 13 ans , le début de l'adolescence, des quatre cents coups vite réfrénés par Da (sa grand-mère), la liberté de courir seul dans les rues, de faire les commissions et d'écouter les adultes parler de leurs vies.
L'enfant se rapproche notamment du notaire Loné qu'il va suivre toute une après-midi.
Le roman, anecdotique au début, s'enfonce peu à peu dans la violence des Tonton Macoutes (qui ne sont pas nommés) qui sillonnent Petit Goave après le couvre-feu et enlèvent ceux qui trainent encore dans la rue; les tortures et les morts sont sous-entendus, le regard reste celui d'un enfant qui observe et la parole est donnée à Da, qui le protège tout au long.
Le titre peut être surprenant quand on lit le roman jusqu'à la fin car on y lit finalement beaucoup d'angoisse, celle de devoir peut-être quitter Da pour rejoindre sa mère à Port-au-Prince, celle des violences en ville, et surtout la perte de Vava, son premier amour aux grands yeux noirs.
Dany Laferrière a l'art de parler de choses graves et sérieuses d'un ton badin et je l'aime pour ça.
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