Vingt
histoires dans ce recueil de nouvelles tout simplement appelé "
Histoires". Tout autant de personnages, sinon plus, qui les peuplent.
Tout débute en ce dimanche matin, une
liturgie laïque mais privée. Un père et ses trois filles qui l'attendent.
L'on termine dans l'enfance de
Marie-Hélène Lafon, son apprentissage à la lecture, le rapport qu'elle entretient avec les mots.
Entre les deux, des
histoires. D'hommes et de femmes à la vie rude, de gens du pays d'en bas et du pays d'en haut. Innocents, délaissés, taiseux, amers, fragiles, secs. Des
histoires de campagne, de terre et de terroir, de vie à la dure dans un Cantal âpre. Des
histoires de solitude, de désespoir, d'amour déchu.
Des
histoires de robe, de taupes, de baguettes, de mazagrans, de rouge à lèvres, de corset, de tirelire, de télé.
Des
histoires noires, rurales, parfois mélancoliques, désenchantées, rugueuses, intenses. À la fois dures et belles pour la plupart. Et ancrées dans cette terre si rude au coeur d'une région austère. Des
histoires sépias au doux parfumé suranné...
Des
histoires servies par une écriture ciselée, tenue, rêche.