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Critique de Rodin_Marcel
Lafon Marie-Hélène (1962-) – "Le soir du chien" – Buchet-Chastel / Points, 2001 (ISBN 978-2-02-061203-6)
– Prix Renaudot des lycéens en 2001
Cette dame nous est présentée comme "enseignant le latin et le grec en région parisienne" tout en étant agrégée non pas de lettres classiques mais "seulement" de grammaire... (à l'intention des initiés connaissant la saveur de ces subtils distinguos).
Elle est originaire du Cantal, qui serait la source d'inspiration de la plupart de ses romans (dixit wikipedia).
L'écriture est incontestablement très très soignée, et confine parfois au mièvre. Les techniques narratives mobilisées ne sont guère originales, comme par exemple les interventions successives des personnages, sans précision (à charge pour le lecteur de se sentir tout plein intelligent en comprenant rapidement de quel personnage il s'agit), le déroulement du récit reste cependant platement linéaire.
Ceci étant, la dame nous fait le coup de l'héroïne tout plein belle, tout plein "mystérieuse" (l'un des lieux communs les plus éculés de la littérature), insensible aux hommages masculins (bouh les grossiers obsédés), oscillant entre les nobles lectures et les bucoliques promenades, succombant aux charmes d'un électricien, avant d'être emportée par une "Grande Passion Ethérée". Soit, ça plaît dans les magazines dits "féminins".
le côté le plus insupportable de ce texte réside dans l'abyssal mépris, maintes fois réitéré, porté aux autres femmes (et hommes, lorsqu'ils sont mentionnés) confinées (engluées) dans la vie "ordinaire" d'une famille peu argentée.
Il est clair que – pour notre grande intellectuelle sortie de la campagne – le mode d'existence de ces familles modestes constitue un spectacle rédhibitoire qui lui répugne profondément.
En 2001, cette dame annonçait déjà l'heure du Macron et de ses sbires affichant sans vergogne leur insondable mépris de celles et ceux que son prédécesseur appelait finement les "sans dent"...
Il s'agissait d'un premier roman... qui ne donne guère envie d'aller feuilleter les suivants.
– Prix Renaudot des lycéens en 2001
Cette dame nous est présentée comme "enseignant le latin et le grec en région parisienne" tout en étant agrégée non pas de lettres classiques mais "seulement" de grammaire... (à l'intention des initiés connaissant la saveur de ces subtils distinguos).
Elle est originaire du Cantal, qui serait la source d'inspiration de la plupart de ses romans (dixit wikipedia).
L'écriture est incontestablement très très soignée, et confine parfois au mièvre. Les techniques narratives mobilisées ne sont guère originales, comme par exemple les interventions successives des personnages, sans précision (à charge pour le lecteur de se sentir tout plein intelligent en comprenant rapidement de quel personnage il s'agit), le déroulement du récit reste cependant platement linéaire.
Ceci étant, la dame nous fait le coup de l'héroïne tout plein belle, tout plein "mystérieuse" (l'un des lieux communs les plus éculés de la littérature), insensible aux hommages masculins (bouh les grossiers obsédés), oscillant entre les nobles lectures et les bucoliques promenades, succombant aux charmes d'un électricien, avant d'être emportée par une "Grande Passion Ethérée". Soit, ça plaît dans les magazines dits "féminins".
le côté le plus insupportable de ce texte réside dans l'abyssal mépris, maintes fois réitéré, porté aux autres femmes (et hommes, lorsqu'ils sont mentionnés) confinées (engluées) dans la vie "ordinaire" d'une famille peu argentée.
Il est clair que – pour notre grande intellectuelle sortie de la campagne – le mode d'existence de ces familles modestes constitue un spectacle rédhibitoire qui lui répugne profondément.
En 2001, cette dame annonçait déjà l'heure du Macron et de ses sbires affichant sans vergogne leur insondable mépris de celles et ceux que son prédécesseur appelait finement les "sans dent"...
Il s'agissait d'un premier roman... qui ne donne guère envie d'aller feuilleter les suivants.
