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Critique de 5Arabella


Un petit recueil de cinq nouvelles, quatre d'entre elles ont comme titre le prénom du personnage au centre du récit, le dernier texte évoque un couple, en visite rituelle au cimetière à la Toussaint. le texte intitulé Roland figure tel quel dans le premier roman de l'auteur, le soir du chien, où il fait partie d'un récit impliquant d'autres personnages, avec d'autres résonances.

Comme à son habitude, Marie-Hélène Lafon évoque des vies simples, que l'on peut résumer en peu de choses, en peu de mots. Mais ces mots sont d'autant plus importants, il faut choisir le juste, l'exact, celui qui dira le plus en moins de syllabes. Il faut user d'un style économe, comme sont économes en tout les personnages. Ce qui ne veut pas dire que c'est une écriture pauvre, au contraire, elle est somptueuse, mais sans affectation, sans effet de manche, sans prétention, surtout sans aucune prétention. Juste celle de dire le vrai, au plus proche des gens évoqués.

Se dégage de ces textes, prosaïques en apparence, une tendresse, une poésie du quotidien, entremêlée à une nostalgie, parfois une tristesse, sans pathos cependant, de vies peu heureuses, d'un monde en train de disparaître également.

Fort et dense, sous un aspect anodin. du grand art avec des petites choses. Magistral.
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