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Critique de Isacom


Il est salement teigneux, ce Nain. Bon, il a des excuses : pour commencer, sa famille l'a vendu. Pas vendu comme vous l'envisagez (quand Petit Chéri dessine au feutre sur le papier peint) : nan nan, vendu pour de vrai, vendu comme bouffon à un prince italien de la Renaissance.
Alors là son prince, il le kiffe : c'est "mon maître" par ci, "mon seigneur" par là...
Quitte à appartenir à quelqu'un, autant se persuader qu'il est le meilleur des maîtres. le reste de la maisonnée, par contre, ne mérite que sa haine.
Après cette présentation de la cour, voici qu'arrive Léonard de Vinci (renommé ici Bernard, carrément moins stylé). Mais c'est trop cracra ce qu'il fait celui-là, à disséquer les cadavres ! Et puis ses peintures, ça n'avance pas ! Mais au moins, il dessine de chouettes machines de guerre.
Et la voilà, la guerre : vêtu de son armure, le Nain vit sa meilleure vie - même s'il continue juste à servir à boire au prince (Oui, vous aussi vous voyez Tyrion Lannister)
Bon, j'arrête là cette tentative. C'est un flot d'acide qui s'écoule de la plume du Nain, cet homme pitoyable, hérissé contre le monde entier - surtout les personnes qui lui montrent de l'amitié, ce qu'il ne saurait tolérer.
Ce roman d'une extraordinaire virtuosité est traduit à la perfection par Marguerite Gay.
LC thématique d'octobre 2021 : "Cap au Nord !"
Challenge Nobel
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