Court mais d'une intensité rare,
dans la maison du père nous dresse un tableau de l'enfance et de l'adolescence d'Alice, jeune haïtienne bien élevée dont les parents tentent de réprimer les pulsions et sensations, la sensualité et les souvenirs immémorables de l'Afrique lointaine.
C'est avec avidité que l'on se plonge dans les rues grouillantes de la capitale haïtienne, tentant de suivre la jeune femme qui poursuit elle-même les amis de son oncle et de ses idéaux, et qui ne peut résister aux tambours vaudous et à la danse interdite qu'ils appellent.
C'est difficilement que l'on referme ce roman aux poétiques et sensuelles effluves, et que l'on s'efforce de ne pas s'envoler pour les Caraïbes tenter de retrouver cette langueur et ces sensations si merveilleusement terrestres et musicales.
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