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Critique de cats26
C'est bien ma chance de tomber sur une sorte d'ovni littéraire, une oeuvre qui détonne de mes lectures habituelles.
J'ai pourtant choisi le roman et je remercie les éditions Archipoche et Babelio de m'avoir permis d'assouvir ma curiosité en m'envoyant ce roman.
Ce qui avait attisé ma curiosité, c'est le point de départ du roman : la vente aux enchères d'épouse. Mon intérêt pour tous les romans abordant des éléments de la condition féminine à travers les siècles ou les beaux portraits de femmes m'a poussé à prendre ce roman.
Au final, je suis un peu déçue. Ce roman s'apparente pour moi à une romance historique avec un cadre un peu travaillé. Et encore.
Ce qui est un peu développé, c'est le monde de la boxe. le roman nous dévoile l'engouement pour la boxe en Angleterre en ce début de 19ème siècle et le fait que les boxeurs célèbres accèdent à une certaine reconnaissance sociale. L'autre aspect, c'est la condition féminine, à travers Kate vendue par son mari qui veut se débarrasser d'elle (une épouse fait partie des biens du mari au même titre que son mobilier et son bétail, selon la loi anglaise de l'époque) et Claudine qui n'a pas d'autre avenir que le mariage. Or, le roman ne se centre malheureusement pas sur elles même si elles font partie des protagonistes mais sur Daniel, le boxeur de bonne famille. Et c'est celui que les dames précitées se disputent.
Lui est attiré par la flamboyante et sensuelle Claudine mais peu à peu la sage Kate, par sa bonté et sa gentillesse gagne du terrain. Argh!!!
Comment on peut écrire encore des romances de ce genre!
Un coup d'oeil à la première date d'édition m'apprend que cela a été écrit dans les années 1970! Les histoires d'amour ont un peu évolué depuis avec un peu plus de sexe et de caractère pour les héroïnes.
Bref, mon côté féministe a bouilli pendant ma lecture de ce bouquin : Daniel chasse Kate comme une malpropre après l'avoir épousé dans l'espoir d'un héritage mais elle revient par pur bonté soigner sa soeur et reste alors qu'il est horrible avec elle. Et quand elle se décide à repartir, il la prend plus ou moins de force (!) et quand ils ont l'air d'être heureux ensemble, il l'a trompe car il ne peut s'en empêcher mais elle lui pardonne finalement : elle l'aimeuu...
Je m'admire pour avoir fini un livre aux antipodes de ce que j'apprécie. J'aime bien les histoires d'amour mais apparemment pas celles écrites il y a quarante ans.
Kate est loin des femmes fortes et décidées que j'affectionne. Avec du recul, je me dis qu'elle ne pouvait pas faire autrement que de rester avec son mari infidèle. Sinon, elle serait allée vivoter auprès d'une vielle parente sinon alors qu'en tant que femme d'un gentilhomme, elle agit socialement pour améliorer la condition des plus misérables. Et comme elle est bonne et gentille...
Daniel, quant à lui, est un butor à qui j'ai eu envie de mettre des claques.
Etonnamment Claudine, la méchante rivale a trouvé grâce à mes yeux. Et elle réussit à gagner sa liberté dans cette société où les marges de manoeuvres féminines sont limitées, même si elle a manipulé et utilisé les hommes, et surtout a abandonné son enfant.
Au final, ce roman m'a permis de constater comment les romans sentimentaux à la mode avaient changé. Peut-être celui-ci trouvera son public mais ce ne sera pas moi.
J'ai pourtant choisi le roman et je remercie les éditions Archipoche et Babelio de m'avoir permis d'assouvir ma curiosité en m'envoyant ce roman.
Ce qui avait attisé ma curiosité, c'est le point de départ du roman : la vente aux enchères d'épouse. Mon intérêt pour tous les romans abordant des éléments de la condition féminine à travers les siècles ou les beaux portraits de femmes m'a poussé à prendre ce roman.
Au final, je suis un peu déçue. Ce roman s'apparente pour moi à une romance historique avec un cadre un peu travaillé. Et encore.
Ce qui est un peu développé, c'est le monde de la boxe. le roman nous dévoile l'engouement pour la boxe en Angleterre en ce début de 19ème siècle et le fait que les boxeurs célèbres accèdent à une certaine reconnaissance sociale. L'autre aspect, c'est la condition féminine, à travers Kate vendue par son mari qui veut se débarrasser d'elle (une épouse fait partie des biens du mari au même titre que son mobilier et son bétail, selon la loi anglaise de l'époque) et Claudine qui n'a pas d'autre avenir que le mariage. Or, le roman ne se centre malheureusement pas sur elles même si elles font partie des protagonistes mais sur Daniel, le boxeur de bonne famille. Et c'est celui que les dames précitées se disputent.
Lui est attiré par la flamboyante et sensuelle Claudine mais peu à peu la sage Kate, par sa bonté et sa gentillesse gagne du terrain. Argh!!!
Comment on peut écrire encore des romances de ce genre!
Un coup d'oeil à la première date d'édition m'apprend que cela a été écrit dans les années 1970! Les histoires d'amour ont un peu évolué depuis avec un peu plus de sexe et de caractère pour les héroïnes.
Bref, mon côté féministe a bouilli pendant ma lecture de ce bouquin : Daniel chasse Kate comme une malpropre après l'avoir épousé dans l'espoir d'un héritage mais elle revient par pur bonté soigner sa soeur et reste alors qu'il est horrible avec elle. Et quand elle se décide à repartir, il la prend plus ou moins de force (!) et quand ils ont l'air d'être heureux ensemble, il l'a trompe car il ne peut s'en empêcher mais elle lui pardonne finalement : elle l'aimeuu...
Je m'admire pour avoir fini un livre aux antipodes de ce que j'apprécie. J'aime bien les histoires d'amour mais apparemment pas celles écrites il y a quarante ans.
Kate est loin des femmes fortes et décidées que j'affectionne. Avec du recul, je me dis qu'elle ne pouvait pas faire autrement que de rester avec son mari infidèle. Sinon, elle serait allée vivoter auprès d'une vielle parente sinon alors qu'en tant que femme d'un gentilhomme, elle agit socialement pour améliorer la condition des plus misérables. Et comme elle est bonne et gentille...
Daniel, quant à lui, est un butor à qui j'ai eu envie de mettre des claques.
Etonnamment Claudine, la méchante rivale a trouvé grâce à mes yeux. Et elle réussit à gagner sa liberté dans cette société où les marges de manoeuvres féminines sont limitées, même si elle a manipulé et utilisé les hommes, et surtout a abandonné son enfant.
Au final, ce roman m'a permis de constater comment les romans sentimentaux à la mode avaient changé. Peut-être celui-ci trouvera son public mais ce ne sera pas moi.
