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Un type est en route pour son rendez vous chez le coiffeur. Il passe devant une librairie et se retrouve à acheter un livre dans le bac des livres à un euro : La Tentation de sainte Antoine de Gustave Flaubert.
Le voilà donc assis sur un siège en lattes de cèdre, à se faire shampouiner par Jenny, masser par Kévin et coiffer par Fabrice avec son livre en main. Il passe en caisse : la facture s'élève à 540€, somme astronomique qui se transforme en dette. Il devra rembourser sa dette en donnant des cours de lecture au salon de coiffure.
Ce type en question a 39 ans, a perdu sa mère quand il en avait 14, il vit chez un père castrateur et se nourrit de série. Sa vie se résume à cela. Alors cette dette à payer répond à son besoin de vivre, enfin. Il va se plonger dans les grands classiques de la littérature grâce à un mentor. Il va s'éveiller grâce à la littérature, comprendre la complexité de notre langue et comment en la malaxant on peut en faire un cadeau pour son propre ego, se sentir maître de soi. Les livres vont ouvrir la voie et mettre en lumière l'obscurité qui l'empêche de vivre pleinement.
« Pourquoi certains textes vous électrocutent, vous illuminent instantanément quand d'autres vous laisse dans l'obscurité ? »
Ses lectures l'entraînent sur le chemin de la rencontre avec soi même pour saisir autrui ensuite. La lecture impose la grâce de la vacuité pour en saisir toutes les subtilités. C'est une multiplication de réflexion sur la littérature qui s'érige avec un ton mordant dans ce livre. J'ai passé un excellent moment de lecture entre sarcasme, sérieux, fulgurances, c'est un combo réjouissant &#xNaN
« Ne plus lire pollué par soi-même. Quand tu n'es pas encombré par ton ego, il n'y a plus d'obstacles entre les livres et toi »
Critique de LaBibliothequeDeReb
Un type est en route pour son rendez vous chez le coiffeur. Il passe devant une librairie et se retrouve à acheter un livre dans le bac des livres à un euro : La Tentation de sainte Antoine de Gustave Flaubert.
Le voilà donc assis sur un siège en lattes de cèdre, à se faire shampouiner par Jenny, masser par Kévin et coiffer par Fabrice avec son livre en main. Il passe en caisse : la facture s'élève à 540€, somme astronomique qui se transforme en dette. Il devra rembourser sa dette en donnant des cours de lecture au salon de coiffure.
Ce type en question a 39 ans, a perdu sa mère quand il en avait 14, il vit chez un père castrateur et se nourrit de série. Sa vie se résume à cela. Alors cette dette à payer répond à son besoin de vivre, enfin. Il va se plonger dans les grands classiques de la littérature grâce à un mentor. Il va s'éveiller grâce à la littérature, comprendre la complexité de notre langue et comment en la malaxant on peut en faire un cadeau pour son propre ego, se sentir maître de soi. Les livres vont ouvrir la voie et mettre en lumière l'obscurité qui l'empêche de vivre pleinement.
« Pourquoi certains textes vous électrocutent, vous illuminent instantanément quand d'autres vous laisse dans l'obscurité ? »
Ses lectures l'entraînent sur le chemin de la rencontre avec soi même pour saisir autrui ensuite. La lecture impose la grâce de la vacuité pour en saisir toutes les subtilités. C'est une multiplication de réflexion sur la littérature qui s'érige avec un ton mordant dans ce livre. J'ai passé un excellent moment de lecture entre sarcasme, sérieux, fulgurances, c'est un combo réjouissant &#xNaN
« Ne plus lire pollué par soi-même. Quand tu n'es pas encombré par ton ego, il n'y a plus d'obstacles entre les livres et toi »
