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Critique de StefEleane


Vous recherchez un polar facile à lire, sans hémoglobine à tout va, avec de l'humour, une histoire d'amour, mais que le tout qui reste très réaliste. Ne cherchez plus, j'ai le bouquin pour vous !

Comme des bleus est arrivé par hasard chez moi, pour tout vous avouer il s'est glissé telle une lettre du corbeau dans ma boite aux lettres par une main inconnue. Pas vraiment un service presse, puisque je n'ai pas été averti de cet envoi, je ne me suis pas imposé cette lecture. J'ai donc attendu le moment où ma curiosité m'amènerait à lui. La chance a voulu qu'elle n'attende pas 3 ans :).

Les auteurs me sont totalement inconnus, la maison d'édition également et je n'ai lu qu'un seul retour sur ce livre. Attention, je suis passée du côté obscur pour vous ! Oui, parfois, j'aime prendre des risques.

Un roman à quatre mains. Les auteurs Alex Laloue et Marie Talvat, se mettent en scène dans ce roman. Alex Laloue est policier dans la vie tout comme son personnage Arsène Galien. Marie Talvat, ainsi que Pauline Raumann, a une formation de journaliste.

Une enquête policière, mais pas que ..

Paris 20ème arrondissement, une femme est morte dans d'affreuses conditions. Arsène Galien, membre du groupe de la PJ en charge de cette affaire criminelle, commence son enquête de voisinage. Pauline Raumann n'est autre que la voisine de la victime. C'est alors une rencontre. Des forces de l'ordre et un possible suspect. D'un policier et une journaliste. D'un homme et d'une femme.

Je ne pourrai vous dire si l'intrigue de ce roman prend le pas sur l'histoire de ces deux personnages. Personnellement, j'aurai tendance à préférer les âmes torturées de Pauline et Arsène. Pauline, jeune femme, qui vit avec le fantôme de son père. Qui cherche désespérément à être aimé. Quant à Arsène, il est pris dans son idéalisme et le côté noir, violent de son métier.

Car s'il y a bien une chose que j'ai comprise depuis mon affectation à la Crim', c'est que lorsqu'on choisit ce service, on passe son temps à rouler des pelles au sordide, à caresser l'horreur comme une maîtresse un peu sale mais tellement excitante qu'on verrait en cachette. On passe ses journées à s'oublier dans les courbes les plus sombres de l'âme humaine, jusqu'à ce qu'on chope la MST du flic, celle qui fait qu'au bout d'un moment on se range, on arrête pour ne pas devenir plus sombre que ceux que l'on traque.

La fraîcheur de ce roman lui confère un côté très réel.

L'écriture des deux auteurs est simple, fluide. Elle divague, digresse, s'emballe comme une confidence à un ami. Elle palpite au rythme de son, non, notre coeur. L'humour saupoudre le tout afin d'exciter nos papilles. On cherche la femme de lettres et l'homme de loi, mais honnêtement, je n'ai vu que fluidité, osmose entre les deux plumes.

Pour conclure, et bien, je remercie maître corbeau, qui qu'il soit ! (si là tu ne comprends pas, je t'invite à relire le début de cette chronique. Oui je sais c'est haut ! ) Je suis ravie de cette découverte. J'espère vraiment revoir Pauline et Arsène très prochainement. Et moi je garde un oeil, cela fait un peu mateur pervers, mais j'assume,sur les auteurs 🙂
(En vrai je suis une femme donc mateuse mais moi et les maths … )
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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