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Bonjour les amis,

Je termine ma lecture de KROKODIL de Laloy-Gyronnase, un roman écrit à quatre mains, il vous embarquera dans un monde que vous n'imaginez pas.
D'une plume fluide et très agréable nous suivons un policier qui raconte son quotidien.
Ce flic est très attachant, l'histoire est bien menée, on le suit dans sa vie de flic où il y a des hauts et bas.
Un roman qui se lit assez vite, que j'ai trouvé très intéressant.
Je connaissais la plume de Gyronnase que j'aime beaucoup et je découvre la plume de cette deuxième auteure Laloy que je trouve tres intéressante et que je vais suivre de plus près.
Je trouve que les deux plumes sont en fusion parfaite.

QUATRIÈME DE COUVERTURE :

Policier à Bouches-Ville, Poli Gyronnase s'efforce, jour après jour, d'accomplir sa difficile mission de flic. Mais ce qui était une vocation n'est pas loin de devenir un calvaire pour cet homme idéaliste, désabusé face aux absurdités et aux manquements répétés de ses deux hiérarchies : la police et la justice.
Pourtant, pas question de s'épancher dans ce milieu « dur… Mais injuste » ni de confier ses tourments à son épouse Ornella, qu'il veut protéger à tout prix. Alors, plongé dans son « Ifaune », il se réfugie dans l'écriture, rêvant de rejoindre un jour les auteurs qu'il croise sur le Net. Sa rencontre virtuelle, aussi instantanée qu'addictive avec l'étrange et obsédante Yola Lorennz, va remettre en cause toute sa vie… de tragédies en révélations époustouflantes, sa descente aux enfers fera de lui un autre homme.

Rozenn Laloy, la plus espiègle des romancières bretonnes, Poli Gyronnase, le plus fantasque des policiers marseillais… Ils n'avaient rien en commun… rien, sauf l'écriture à contrepied, au service d'un même regard lucide sur la comédie humaine. Leurs plumes entremêlées livrent ici un roman-témoignage poignant, dérangeant, déjanté qui laisse knock-out.
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« Krokodil » est le préquel de « le monde des fous est infini », publié l'an passé par Poli. Vous pouvez d'ailleurs retrouver ma chronique ici. Les deux peuvent se lire indépendamment ou dans l'ordre que l'on souhaite, ce n'est pas gênant.

Voilà un roman complètement atypique qui emmène le lecteur sur une route encore vierge de présence littéraire. Chaussez vos Konserve rouges, rangez votre Ifaune dans votre poche et go ! Partez à la découverte des mondes de Poli et de Yola.

Poli est un flic au grand coeur, adepte des chemises asiatiques, il se maquille un oeil d'un trait d'eye liner noir. Peu commun, pour un flic, il faut bien l'avouer. Il ne perd jamais l'occasion d'écrire des petites nouvelles sur son quotidien de flic à Bouches-Ville.

« C'est mon secret, un pacte que j'ai passé avec moi-même : écrire, écrire tout, tout ce qui me traverse l'âme, écrire pour ne pas mourir, écrire pour moins souffrir. »

Il fouine sur les réseaux, Facebouc notamment, à la recherche de conseils pour améliorer son écriture, et pourquoi pas, publier un jour ses écrits. Il découvre les textes d'une certaine Yola Lorennz. Ils vont faire connaissance et entamer des échanges virtuels, conversant sur des sujets sociétaux et partageant leurs écrits. Si ceux de Poli racontent son quotidien de flic sans filtres, ceux de Yola sont osés et plus romanesques.

« Nom d'une chatte ébouriffée, ça commence bien ! »

Ce roman met le doigt sur tous les travers de notre société. Nos addictions sournoises qui finiront par nous tuer, la violence qui nous submerge un peu plus chaque jour, notre société perdant pied, le gris et le noir prenant le dessus sur l'espoir. Heureusement que l'humour décalé et les jeux de mots de Poli allègent l'ensemble !

« Tu n'appartiens à personne, toi seul dois décider de ton avenir. Cette société-là ne mérite pas le sacrifice de ta vie ! »

La construction elle aussi est atypique, puisque les textes de Poli et de Rozenn s'enchaînent, on les dissocie bien (ceux de Rozenn sont en général en italique). La trame de ce récit, alternant les anecdotes de Poli, les nouvelles écrites par Rozenn, leurs discussions via les réseaux, les ressentis de Poli, son quotidien de flic, sa vie privée avec Ornella, donne le rythme et éloigne définitivement l'ennui, tout en scotchant le lecteur au bouquin. Les deux plumes apportent un équilibre à l'ensemble, l'une vive et tranchante, l'autre douce et plus posée, le Yin et le Yang de la littérature. Mais les deux transpirent l'amertume, je trouve.

Il faut savoir que les deux auteurs ne se sont pas rencontrés et qu'ils ont communiqués uniquement par messagerie instantanée (comme leurs personnages en fait !). On entre dans une autre dimension, celle du possible. Écrire, finalement, c'est simple non ? Un clavier, une connexion internet, et hop ! L'écriture comme exutoire. Pour ne pas sombrer. La frontière entre le réel et la fiction est très tenue, je me suis demandée à plusieurs reprises où se situait ce que je lisais. « Krokodil » fait froid dans le dos, indéniablement. Certaines histoires m'ont beaucoup touchée, ces tranches de vie malmenées par l'existence sont trop tristes et bouleversantes.

Le titre, d'ailleurs, il vous parle ? Je me suis posée la question, rassurez-vous, on a l'explication, mais pour cela, il faudra attendre la toute fin !! Et c'est là que je me suis rendue compte que j'étais totalement à côté de la plaque. On est tous enfermés dans notre routine, notre quotidien. On ignore tout des drames qui se jouent à l'extérieur. « Krokodil » a pour vocation de nous ouvrir les yeux sur notre réalité.

Quant à la fin, elle est surprenante, c'est le moins que l'on puisse dire, et enfonce le clou ! Les questions affluent dans l'esprit du lecteur, les connexions se font, tout s'emboîte, et le malaise grandit. Je ne m'attendais pas à un tel dénouement. Où est la frontière ? Car cela pourrait très bien arriver, et arrive peut-être déjà, qui sait ? Brrr, j'en ai des frissons…

« C'est un homicide, l'hippopotame s'est jeté dans le vide volontairement en prenant son fils dans ses bras, sous les yeux de sa femme. Cela faisait un moment que cela n'allait plus entre eux, et quand elle a appris sa garde à vue dans notre service, et surtout son motif, elle a décidé de demander le divorce, en lui jurant qu'il ne verrait plus son minot. »

#Krokodil #RozennLaloy #PoliGyronnase #Librinova
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Très original ce livre écrit à quatre mains, qui m'a tenue en haleine presque jusqu'au bout. On y plonge dans le quotidien d'une équipe de policiers qui sont des personnes comme vous et moi, avec leurs défauts et leurs dégoûts et leurs coups de coeur. Je recommande.
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Avis : DESTABILISANT

J'ai découvert et apprécié l'écriture de Poli Gyronase il y a quelques mois avec « le monde des fous est infini », aussi l'occasion de découvrir un nouveau roman présenté comme un préquel (histoire reprenant l'univers et une partie des personnages d'un autre roman mais racontant une autre histoire) et écrit à quatre mains, m'a-t-elle parue impossible à refuser. Et j'ai eu bien raison car j'ai retrouvé le style très spécial de Poli transcendé par le style tout aussi original de Rosenn !
Un policier n'en peut plus de perdre ses illusions, ses rêves de justice, son envie de défendre la veuve et l'orphelin et de voir que seulement faire du chiffre intéresse les chefs. Mais hors de question de faire partager ses tourments à sa famille ! En revanche, quand les réseaux sociaux lui apportent une rencontre plus qu'improbable et une occasion de se challenger, il n'hésite pas à garder son téléphone au plus près pour répondre à la jolie femme qui s'ingénie à lui présenter une autre face de l'existence en mettant la barre de plus en plus haut.
Ce que j'aime avec l'écriture et l'imagination de Poli Gyronnase, c'est qu'il est impossible de savoir ce qui relève de la réalité ou ce qui est imagination. Et ce n'est pas parce que c'est violent que c'est de la fiction ! Il met le monde policier à la portée de tous et nous fait l'aimer tellement il souffre. Rozenn apporte une voix magnifique même si elle est tout aussi brutale et sans concession. le mélange des échanges à la fois poétiques et très crûs sont sidérants. Les nouvelles policières sont l'oeuvre de Poli, et les "Resets" sont écrits par Rozenn.
Tout le corps du récit est entièrement réalisé à deux, en fusionnant les écritures, exercice remarquable.
Il y a un joli début avec le jongleur en garde à vue. Ensuite, quand Yola prend la main, c'est tout autant un coup de poing qu'un coup de coeur quand on comprend l'environnement qu'elle veut nous décrire. Pour les deux, la dérision salvatrice occupe tout l'espace et la sensibilité tout autant que la chaleur humaine sont à cueillir au fil des pages.
Il y a quelques constructions et quelques détails qui m'ont fait tiquer mais dans l'ensemble, ce deuxième roman est comme le look particulièrement noir de Poli, à approcher pour trouver des vérités que l'on ne veut pas toujours accepter.
Je me suis demandé ce que voulait dire le titre Krokodil, appuyé par un superbe visuel de couverture. J'ai trouvé mais je ne vous le dirai pas... Si vous aimez les moments de lectures intenses, choisissez Laloy-Gyronnase et cet opus à 4 mains. Je les remercie pour leur confiance et je leur dis : au prochain

Lien : https://www.facebook.com/Lya..
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"Écrire, c'est commencer à réfléchir, à tenter de comprendre, à s'épanouir dans un esprit critique et donc, pouvoir dire non à son administration ....
Parce que eux, il leur faut des chiens bien dociles"

Un flic rebelle qui, malgré sa vocation d'aider et de faire le bien autant que possible, s'essouffle au fil des années et des affaires menées. le constat est là : il est à bout, au bout de ce métier qui ne lui laisse aucun répit. Quels choix s'offrent à lui : résignation ? acceptation ? rébellion ?
Alors, entre deux pauses, il écrit : besoin d'un exutoire, d'une bouffée d'oxygène, d'une bouée de sauvetage...

Sur les réseaux sociaux, il échange ses ressentis avec une femme. Jeune auteure, intello et libertine, rebelle et provocante, insolente et tolérante.

De fil en aiguille, cette rencontre le guidera vers un cheminement personnel, long, fastidieux, difficile à prendre.

Est-il prêt pour le RESET ? Et nous, le sommes-nous ?

Entre réalisme et fiction, ce roman original, écrit avec brio, se lit avec avidité et ne nous épargne pas des malaises et mal-êtres grandissants au sein des services de police, et plus généralement au sein de notre société.

J'ai aimé cette phrase, particulièrement d'actualité :
"La vraie victime du pouvoir, c'est celle qui la détient, car justement elle se croit invincible"

Des auteurs que je vais suivre :)
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Le commentaire de Cathy :

Cette histoire, que nous propose Rozenn Laloy et Poli Gyronnase, nous fait découvrir le quotidien d'un policier.
Jour après jour, la mission de Poli devient de plus en plus difficile, complètement désabusé, il se demande s'il va pouvoir supporter longtemps les dérives du système dont il fait partie.
Entre réalité et fiction, ce roman nous propose une analyse de ce qu'est devenue notre société, cela m'a d'ailleurs permis d'ouvrir les yeux sur plusieurs choses.
Je comprends tout de suite pourquoi Poli est si désabusé, pour se préserver de l'horreur de certaines situations, il va utiliser l'humour, ce qui allège grandement les tensions que je pouvais ressentir pendant ma lecture.
La construction de ce roman m'a beaucoup plu, les conversations entre Poli et la mystérieuse Yola nous interrogent, j'ai apprécié les nouvelles qu'ils s'échangent.
J'ai vécu cette lecture comme dans un ascenseur, j'ai ressenti plusieurs émotions contraires, j'ai autant ri que frémi.
Ce roman, écrit à quatre mains est très original, je viens de passer un bon moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Je viens de terminer “Krokodil” et je ne sais toujours pas si je dois en rire ou en pleurer…

J'ai découvert Poly Gyronnase avec “Le monde des fous est infinis”, dont j'avais apprécié la plume… Dans ce préquel à son premier roman, deux mains viennent s'ajouter au récit, celles de Rozenn Laloy, donnant un rythme très fluide au récit, car vous l'aurez compris, le style de Rozenn est très différent de celui de Poli, elle amène un côté très sensuel, voire érotique parfois. Quelle belle idée d'avoir mélangé deux styles pourtant si complémentaires !

Fiction ou réalité ?
Mi-réalité ou mi-fiction ?
Qu'importe.
Les deux auteurs se donnent à fond pour nous transmettre “leurs” réalités, “leurs” envies de transmettre, le bon comme le pire pour exsuder les horreurs vécues ou rencontrées, écrire pour moins souffrir, oui, peut-être…

J'ai appréhendé cette histoire, plus comme un témoignage qu'il leur fallait nous transmettre, plus qu'un roman et j'ai “vécu” ce récit passant du rire à la tristesse, en lisant des valeurs que je comprends et que je soutiens. Une histoire lumineuse et sombre à la fois, très différente de mes lectures habituelles. Cette lecture m'a aussi rassuré sur de nombreux points, et aussi… Poli, Rozenn, malgré ce que l'on cherche à nous faire croire, nous sommes nombreux comme vous !

Poli est un “flic” marseillais depuis plusieurs années, les dérives et les différentes aberrations du Système le mettent hors de lui. Il était entré dans la police, pour sauver la veuve et l'orphelin, combattre le mal et arrêter des malfaisants, et il se retrouve dans son quotidien à interroger des interpellés “en garde à vue” et à entasser de la paperasse, alors que, bien que coupables, ils repartent avec le sourire ! Il a fait une demande de mutation à la “Crime”, et pour son équilibre, en attendant, il a besoin d'écrire des histoires, pour ne pas se perdre… Un jour, il “rencontre” sur le Net Yola et très vite, ils vont correspondre très régulièrement. Qui est cette mystérieuse et sensuelle Yola, qui va petit à petit lui faire changer sa perception de la vie ?

Malgré des sujets durs et délicats, Rozenn et Poli n'hésitent pas à utiliser l'humour comme pour cacher toute cette noirceur, et c'est aussi avec beaucoup de sensibilité qu'ils traitent leurs sujets…

Alors malgré cette étonnante rencontre, oui, un flic écrivain et une spécialiste des romances, non seulement arrivent à bien s'entendre, mais surtout ont réussi à composer cette partition à quatre mains aussi innovante et surprenante que bluffante

Je recommande Krokodil, qui m'a fait passer un moment intense de lecture et de réflexion.

Un grand merci aussi à Rozenn pour être entrée en contact avec moi…
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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À l'instar de la drogue éponyme à laquelle son titre ne se réfère pas du tout, Krokodil m'est apparu comme un drôle de mélange. Tout comme la désomorphine (composée d'héroïne, de codéine, d'iode, d'essence, de dissolvant à peinture et de phosphore rouge – en gros hein, ne faites pas ça chez vous), on y retrouve des composants bénéfiques, qui suscitent la réflexion, l'amusement ou même l'évasion, et d'autres plus inopportuns qui perturbent l'immersion dans le texte. Et tout comme la peau du krokodilomane invétéré, mon intérêt à la lecture se détachait parfois par lambeaux. Malgré quelques incongruités et longueurs sporadiques, je l'ai terminé sans me forcer et sans déplaisir ; l'ouvrage de Rozenn Laloy et Poli Gyronnase demeure un roman piquant et acide aux thématiques aussi captivantes que malaisantes, dont on ne ressort pas complètement indemne. Et, à l'inverse de la drogue-crocodile qu'il n'est vraiment (non, vraiment) pas nécessaire d'essayer par soi-même, ce Krokodil-là ne peut s'appréhender qu'après une découverte personnelle et intégrale du texte.
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Aujourd'hui, je vous parle de « Krokodil » de Laloy-Gyronnase .
Cette histoire a été écrite par Rozenn Laloy et Poli Gyronnase et c'est le préquel de « le monde des fous est infini » de Poli Gyronnase dont je vous ai déjà parlé et que j'avais beaucoup aimé.
*****
Bien que le constat sur sa vocation perdue en tant que policier reste la même, je trouve cette fois que Poli Gyronnase est moins mélancolique dans ses écrits. Autant dans « le monde des fous est infini » j'avais ressenti beaucoup d'amertume et de colère sur sa désillusion, autant cette fois j'ai l'impression que son âme est apaisée. Je ressens toujours qu'il écoeuré d'avoir perdu cette vocation, qu'il est dégoûté de ce système qui ne fonctionne pas mais j'ai trouvé que la narration était plus rassérénée. J'ai le sentiment qu'il ne nous expose que de bons souvenirs malgré des situations parfois dramatiques. Des souvenirs qui font partie de sa vie passée et qu'il n'oubliera jamais et je prends toujours autant de plaisir à découvrir ces anecdotes, ces tranches de vie qui semblent parfois bien loin d'un quotidien normal.
Le récit de Poli se fait cette fois en alternance avec celui d'une auteure qu'il a rencontré sur un forum de lecture. Une rencontre fortuite qui va avoir des conséquences sur la vie de Poli. Chacun leur tour, ils vont se soumettre leurs textes, leurs écrits issus de leur quotidien, de leurs envies, de leur histoire.
Je ne peux que supposer quelles sont les parties que Rozenn Laloy a écrites et je peux me tromper du coup mais je trouve qu'elle a une écriture plus directe voire parfois très cash. Ses histoires qui paraissent brutales, viennent dédramatiser celles que vit ce policier en instance de divorce avec sa hiérarchie, avec sa vocation. Elles viennent lui donner un potentiel début d'explication afin qu'il puisse mettre des mots sur ce qu'il ressent, sur ce qu'il cherche à comprendre et qu'il garde secret puisque sa femme Ornella n'est pas dans la confidence dans la mesure où il souhaite la préserver de ces horreurs qu'ils côtoient au quotidien. Elle va parfois se montrer violente à la fois dans ses idées et dans ses mots mais cette violence serait nécessaire pour Poli. C'est de cette façon qu'il va réussir à sortir de cet état comateux dans lequel il s'englue et va oser aller de l'avant.
Paradoxalement, malgré ce coté brutal, la plume de Laloy apporte également un peu de légèreté.
Ce sont donc 2 styles opposés qui se rencontrent, deux façons distinctes de raconter les choses. Même si les deux sortes d'histoires sont différentes dans les sujets qu'elles traitent, je trouve qu'elle se complètent très bien comme si chacune était le pendant de l'autre, à l'instar du yin et du yang. Un peu comme si l'une était là pour dépassionner l'autre, en tout cas c'est comme ça que j'ai les ressentis.
Au final, c'est une lecture très plaisante et qui se lit très bien.
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