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Critique de The_Noir


Sont-ce les paysages belges, oscillant entre brouillard et pluie, est-ce l'humeur des gens qui aspirent à un je ne sais quoi de fantastique ou de magique dans leur quotidien, que la littérature du plat pays se soit traditionnellement tournée vers le merveilleux, le fantastique ou le réalisme magique.
Pour le premier, inutile de citer Maeterlinck, Rodenbach, Ghelderode, Jean Ray (j'arrête là pour ne pas vous fatiguer.) alors qu'à propos du réalisme magique nous n'avons qu'à mentionner Marie Gevers et plus encore son fils, Paul Willems mais aussi Johan Daisne ou Frans Hellens.
L'écriture de Michel Lambert se rattache décidément très subtilement à ce réalisme magique - subtilement parce que le magique effleure à peine le récit comme une survenue potentielle dans le fil de la narration. Si le quotidien reste la toile de fond de la prose de Lambert, il y a dans ce paysage souvent monotone quelques légères craquelures insuffisamment ouverte pour que se rende visible le surnaturel mais qui vous font penser que la magie est là quelque part comme un improbable hasard qui s'abat sur les personnages.
L'art de Michel Lambert est de travailler principalement la nouvelle ce qui lui permet de décrire l'instant sans s'étendre sur aucun détail, aucune explication et sans vraiment conclure son récit.
Nous sommes donc amenés à finir nous mêmes de courtes intrigues un peu perdus au milieu d'un paysage inquiétant sans route ni panneau indicateur.
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