L'empailleur de la rue Dieu

Après ses deux romans historiques, La confrérie de l'Échelle et L'Écu à la mèche longue, Eric Lambert nous entraîne au début du XXe siècle… Est-ce à La Belle Époque que j'aime particulièrement ? Presque ! Juste après, lorsqu'elle n'est plus belle du tout, l'époque, effroyablement endeuillée par la Grande Guerre. Nous sommes en 1919 et ce sont deux des personnages principaux de cette longue nouvelle qui reviennent des tranchées, chacun y ayant perdu un bras. Tous deux appartiennent à la Préfecture de Police de Paris et vont enquêter sur une bien étrange affaire…
En effet, nous sommes aussi au temps du tristement célèbre Désiré Landru. Mais doit-on lui imputer la disparition inexpliquée de trois femmes qui ne répondent guère au profil de ses victimes ? Et sinon, à qui les attribuer ?
Un titre extraordinaire : L'Empailleur de la rue Dieu (serait-ce lui le coupable ?) et une couverture qui ne l'est pas moins (toutes sortes d'animaux, promis à la vie éternelle grâce au talent de cet inquiétant taxidermiste qui demeure… rue Dieu !)

Je m'arrête là ! Vous l'aurez compris : j'ai aimé cette nouvelle ! Beaucoup ! Vous ai-je donné l'envie d'en savoir davantage, de la lire peut-être ? Je l'espère !