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Critique de LoupAlunettes


Nous pourrions hâtivement juger ici l'objet à son épaisseur, à ses gros caractères.

Toi, je vais t'avaler en un rien de temps, deux temps trois mouvements- ouverture lecture fermeture en un temps apéritif- ou dans le pire des cas, se raviser car l'estomac guerrier est prêt pour une gourmandise plus consistante.



Nous aurions tort de nous priver car "l'agence Pendergast" nous promettra de la densité d'aventure pour jeunes lecteurs.



Oui, on peut en avoir pour son argent avec ces formats de poche.

Cela tiendra à son auteur sur celui-là, ceux qui l'ont déja lu, le savent.

Christophe Lambert, grand fan de l'aventure fantastique, qui saupoudre ses romans de chouettes références pop, ciné de Science-Fiction.

Dès les premières pages nous ressentons un soin apporté à l'écriture pour installer les lecteurs.

Nul besoin d'être démonstratif, nous comprenons vite où et à quelle époque nous sommes.

Comment, dites-vous?

C'est inscrit en pleine page après la page de titre?

New York, 1893.

Pas faux.



Mais ne doutez pas de vos talents de Sherlock Holmes en herbe, ils pourraient vous aider à deviner en lisant.

Voyons. Nous sommes à une époque de grand débarquement et le nom de notre jeune héros, Sean Donovan, fleure bon l'Irlande.



Qui sont les gens de l'Agence Pendergast?

Ce petit pickpocket ado va l'apprendre rapidement car il s'agit sans doute des personnages de passage à ne pas détrousser ( et cela sera bien sûr tout l'inverse à considérer, pour nous lecteurs, pour que l'histoire commence).



L'auteur nous campe ajouté au décor un filtre spécial dressé secrètement à Ellis Island. Il s'agit d'une agence diligentée par le gouvernement pour prendre dans ses filets des sujets indésirables sur le sol américain et surtout nuisible pour la sécurité nationale.

Les visiteurs sont de nature fantasy et ça, Sean, qui connait bien les rues, n'aurait jamais pu l'imaginer.



Archibald Pendergast, chef de la section, est décidément un personnage très futé, jouant légèrement du gagnant-gagnant avec l'ado pour qu'il lui serve d'indicateur de renseignements, améliorant ainsi le quotidien d'un orphelin chapardeur un peu menteur et ne craignant pas aussi pour la propre sécurité des missions pour les exactes mêmes raisons.



L'heure est aux présentations pour ce tome et les geôles d'Ellis Island donnent dans les prisonniers prestigieux, notre esprit fait un calcul rapide des perspectives de cette aventure.

Notre roue de la curiosité s'arrête sur le mot Evasion, c'est évident.

Peut-être que notre instinct nous joue t-il des tours, si ce n'est l'auteur lui-même.

En tout cas, Christophe Lambert nous en promet plus car les rues de New York ne sont pas sûres à plusieurs titres, l'on comprendra que Sean préféra affronter les monstres et s'associer.



Arrivé au 3/4 du roman, nous sommes contentés d'une partie de la proposition et nous voyons anxieusement le peu de pages de fin arriver.

C'est une véritable stratégie addictive.

Nous sommes ferrés et un autre tome devrait nous rassasier comme il se doit.

Justement, il est sorti un deuxième tome en même temps que le premier.

Vous serez prévenus, si l'attente est trop dure, prenez les deux.

Bonne lecture.
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