L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes

Lorsqu'on ouvre un roman avec un tel titre, on peut s'attendre à rencontrer des femmes qui ont bel et bien renoncées aux hommes. Des femmes qui en ont assez bavées et qui décident d'être heureuses pas elles-mêmes sans chercher la validation dans le regard des charmeurs…
Eh bien non!!
C'est plutôt l'histoire de Juliette, une jeunette qui dénie le droit de ses voisines de préférer le célibat et qui tente de les convaincre de rechercher l'amour aussi désespérément qu'elle-même le fait. Même si tout ça, c'est surtout parce qu'elle n'a reçue aucun amour de ses parents narcissiques!
Le titre est donc plutôt mal choisi!

Sinon, ce n'est pas trop mal écrit et avoir à choisir entre lire ce petit roman ou être frappé à coups de bambou, il n'y a pas à hésiter. C'est un «feel good» parmi tant d'autres quoi!
Ce n'est pas de la grande littérature, ce n'est pas non plus de la bonne littérature populaire, mais c'est «lisable».
Peut-être que mon opinion est particulièrement critique parce que le titre m'avait laissé imaginer un truc un peu plus courageux ou féministe… Un peu moins mièvre… Ce n'est que quand on a des attentes, qu'on peut être déçu!
Moral de l'histoire, arrêter de se faire d'attente rien qu'en lisant un titre!
Le problème c'est que je tombe un peu trop souvent dans ce piège.
Suis-je la seule?