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Critique de bilodoh


Un roman étrange, mélange de sexe, d'horreur et de discours sur la société.

Un début choc, un roman qui commence pas une séance de baise homosexuelle. Et par la suite, ici et là, on remet ça. Comme dans un film porno, ça prend des scènes de sexe pour ponctuer le récit, sans qu'on sache vraiment si le récit n'est qu'un prétexte pour ces ébats.

Querelle, ce n'est pas le conflit syndical, c'est le surnom d'un personnage (le héros?) du roman. C'est un jeune homme, athlétique et beau gosse, homosexuel et bête de sexe. Il travaille dans une scierie de Roberval depuis peu. Il est solidaire des autres grévistes, mais n'a pas vraiment d'idée à lui.

À côté des aventures des figurants, on a droit à des descriptions de la misère sociale et des discours syndicaux ou antisyndicaux. L'auteur intervient lui-même au milieu du roman pour affirmer qu'il n'est pas anti-entrepreneur, une rupture du récit plutôt malvenue à mon avis.

Le côté noir du roman, c'est l'escalade des moyens de pression qui dégénère jusqu'aux meurtres. (On basculera même dans la mythologie avec un choeur de pleureuses pour saluer le mort au combat.)

D'autres critiques ont relevé une parenté avec un Querelle de Jean Genest. Je ne connais pas cette oeuvre et probablement que d'autres clins d'oeil littéraires m'ont échappé qui m'auraient permis d'apprécier davantage le roman.

Je reconnais l'audace et l'imagination de l'auteur, mais je n'ai pas accroché à ses personnages et son histoire. Une lecture que j'ai peiné à poursuivre.
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