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Critique de aliceintheothersideofthebooks
1995 : au sud-est de l'Inde, Viresh, âgé de huit ans à peine, découvre malgré lui que sa condition d'Intouchable le voue à une vie de misère, replète d'humiliations.
2020 : Lucas Dorinel rentre à Paris pour réintégrer la Brigade Criminelle et est reçu en fanfare par une femme qui se suicide sous ses yeux alors qu'il se rend sur une scène de crime dans un HLM de Bondy, où il découvre, au fond d'une malle, le corps nu et mutilé d'un homme aux canines anormalement longues.
Son équipe et lui découvrent alors que cet homme était atteint de pica depuis le décès de ses parents, un trouble qui se manifeste par un besoin irrépressible d'ingurgiter des objets ou des substances non comestibles. Après une période vraisemblablement « normale », le décès de sa femme et le retrait de leur fille poussent ce trouble de l'alimentation à son paroxysme et il devient alors hématophobe.
Ce roman policier, aux accents de thriller, mêle avec brio hématophobie, vampirisme, satanisme, nationalisme et eugénisme. L'intrigue est passionnante et savamment conçue, faisant le lien entre l'idéologie d'une race supérieure, sous-jacente à tous ces mots se terminant par « isme », et le système des castes qui hiérarchise la société indienne.
L'auteur explique tous ces liens de façon très didactique en prêtant ces explications à certains de ses personnages, même si j'ai eu quelques réticences quant au fait que l'un d'eux puisse tenir ce genre de discours magistral. Néanmoins, il est vrai que lorsque les gens parlent de ce qui leur tient à coeur, ils le font souvent avec passion… Par ailleurs, si, d'une part, l'auteur parvient donc à établir avec aisance ces parallélismes, grâce à un langage qui se veut facile d'accès pour tous, d'autre part, et sans vouloir me contredire, tous ces éclaircissements donnent au récit un côté un peu trop pédagogique et cassent quelque peu le rythme de l'enquête.
Lien : https://www.instagram.com/al..
2020 : Lucas Dorinel rentre à Paris pour réintégrer la Brigade Criminelle et est reçu en fanfare par une femme qui se suicide sous ses yeux alors qu'il se rend sur une scène de crime dans un HLM de Bondy, où il découvre, au fond d'une malle, le corps nu et mutilé d'un homme aux canines anormalement longues.
Son équipe et lui découvrent alors que cet homme était atteint de pica depuis le décès de ses parents, un trouble qui se manifeste par un besoin irrépressible d'ingurgiter des objets ou des substances non comestibles. Après une période vraisemblablement « normale », le décès de sa femme et le retrait de leur fille poussent ce trouble de l'alimentation à son paroxysme et il devient alors hématophobe.
Ce roman policier, aux accents de thriller, mêle avec brio hématophobie, vampirisme, satanisme, nationalisme et eugénisme. L'intrigue est passionnante et savamment conçue, faisant le lien entre l'idéologie d'une race supérieure, sous-jacente à tous ces mots se terminant par « isme », et le système des castes qui hiérarchise la société indienne.
L'auteur explique tous ces liens de façon très didactique en prêtant ces explications à certains de ses personnages, même si j'ai eu quelques réticences quant au fait que l'un d'eux puisse tenir ce genre de discours magistral. Néanmoins, il est vrai que lorsque les gens parlent de ce qui leur tient à coeur, ils le font souvent avec passion… Par ailleurs, si, d'une part, l'auteur parvient donc à établir avec aisance ces parallélismes, grâce à un langage qui se veut facile d'accès pour tous, d'autre part, et sans vouloir me contredire, tous ces éclaircissements donnent au récit un côté un peu trop pédagogique et cassent quelque peu le rythme de l'enquête.
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