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Critique de polacrit


L'inspecteur Lucas Dorinel reçoit un curieux message anonyme: une adresse à Brest suivie des mots:"Les bêtes seront sacrifiées", tandis que le prêtre Gaël Tisserand reçoit le même message, sans l'adresse. A l'adresse indiquée, Lucas tombe sur une scène de crime et ses collègues, arrivés juste avant lui: ils trouvent le cadavre d'un homme assis sur une chaise, recouvert de terre comme si on l'avait déterré, mort depuis au moins une semaine; sur la langue du mort, une obole grecque comme celles que l'on plaçait dans la bouche des défunts afin de payer Charon, le nocher du Styx, fleuve des Enfers.
Dans la pièce à côté, une curieuse mise en scène, rappelant des rites inspirés de la mythologie grecque: une pâtisserie et une canette de soda. Sur le mur, le même message que celui adressé à Dorinel. Quelle est sa signification? Pourquoi le tueur semble-t-il vouloir impliquer Lucas dans l'enquête? Comment connaît-il son adresse?
Pour Lucas, il est clair que ce meurtre n'est qu'un début, que le tueur ne va pas s'arrêter là. Au fait, pourquoi le divisionnaire, qui n'apparaît jamais sur aucune scène de crime, était-il sur place à l'arrivée de Lucas?
La réponse à ces questions réside-t-elle dans le passé du père Tisserand à Nantes? Où dans la violente agression dont la victime s'est rendue coupable huit ans plus tôt? Une affaire complexe sur laquelle plane le mystère Lucas: pour quelle raison a-t-il été rétrogradé? A cause de son caractère violent? Ou pour son désir de combattre le mal par le mal, coûte que coûte?

"Le Singe d'Harlow", premier roman de Ludovic Lancien, est un récit sombre, une plongée vertigineuse dans les tréfonds de la détresse humaine, sa noirceur, ses lâchetés et ses compromissions inacceptables.
Le +: un canevas basé sur les rites funéraires de la Grèce antique.
Un roman "coup de poing", violent, addictif, passionnant, qui se lit d'une traite, en apnée, tournant page après page, se demandant jusqu'où la violence gratuite va nous mener...
Lien : https://legereimaginarepereg..
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