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Critique de keisha


Trentenaire, déjà, Ian Minot essaie vainement de faire publier ses petites nouvelles et de percer en fréquentant le milieu littéraire new-yorkais. Ne supportant pas de constater la réussite du roman soit disant autobiographique d'un certain Blade, il accepte assez rapidement la proposition de Jed Roth, auteur d'un roman refusé, d'endosser la paternité de ce roman en prétendant qu'il s'agit de ses propres mémoires.
A partir d'ici, tout va évoluer de façon inattendue pour Ian... et le lecteur ravi.

Bien sûr ceux qui ont lu les billets sur ce roman savent que l'auteur, comme Jed Roth dans son roman, utilise des mots tels "cheshire", "ginzberg", etc (glossaire en fin de volume). Heureusement le roman de Langer m'a assez rapidement emportée pour ne plus avoir à m'en préoccuper. A partir du moment où est apparue cette histoire de bibliothèque incendiée, de manuscrit rare du Dit du Genji enterré dans "un champ désolé, sous une croix dorée", etc etc... j'étais scotchée et ne me préoccupais plus de tout de ce vocabulaire.

Sans oublier les jolis aperçus sur le monde des éditeurs:
" profession mue par la peur, préoccupée davantage par sa survie que par ses contributions à l'avenir, incapable de tendre vers son idéal. Il passerait plus de temps à améliorer les écrits de stars ayant décroché un contrat grâce à leur célébrité et non grâce à leur prose; plus de temps à ignorer les mythomanies évidentes de ces autobiographies outrancières ou mensongères, du moment que ces inventions augmentaient les chiffres de vente. Il continuerait à vivre dans l'univers des livres, mais en lirait de moins en moins. (...) Il ne se rappelait plus la dernière fois qu'il avait lu pour son plaisir."

Un roman dans le roman, fiction et réalité se mêlant au point de déboussoler le lecteur, petits détails s'emboîtant à merveille, quel bonheur de lecture!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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