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Critique de Godefroid


Deuxième roman consacré au duo Collins & Pine, L'arbre à bouteille confronte nos deux enquêteurs d'occasion à des meurtres rituels dans les quartiers noirs de leur ville de l'East Texas. C'est encore une réussite, le roman étant un peu plus ambitieux que le précédent (puisque traitant au passage de la difficile acception du mélange des communautés), et aussi un peu plus long. L'écriture de Lansdale a déjà toute son efficacité, on ne s'ennuie pas une seconde. Pas grand-chose à reprocher à cet ouvrage, sinon quelques dialogues qui ne sonnent pas très juste, parfois – et je ne pense pas que le traducteur soit le seul fautif ici.

Côté traduction justement, celle de Bernard Blanc est très correcte, mais j'ai eu le désagrément de butter régulièrement sur des maladresses dans la transposition du vocabulaire familier ou argotique, du genre "je l'ai fait pour le pied" (de l'expression "prendre son pied") – et il y en a malheureusement pas mal d'autres dans ce mauvais style. Visiblement, Bernard Blanc n'a pas la palette ni l'astuce d'une Laura Derajinski (la seule bonne traductrice d'Irvine Welsh !) pour ce registre particulier et difficile. Il s'en tire beaucoup mieux dans des textes où l'argot est absent ou presque (Les marécages, par exemple). Je suppose qu'il ne faut pas s'arrêter à ça…
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