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Critique de Patrijob


Simone, dite Mone, naît en 1900 dans un petit appartement de Senlis.
Son père travaille dans une ferme et sa mère repasse le linge des gens fortunés.
En 1904, naît une petite Marie qui souffre d'un léger retard mental et dont il faut beaucoup s'occuper.
Est-ce l'incapacité de faire face à ce handicap qui fait fuir le père ? Toujours est-il qu'il disparaît soudainement après avoir investi toutes ses économies dans le rachat du matériel de repassage, obligeant sa femme et ses filles à se serrer les coudes.
Sous la houlette de sa mère, Mone apprend très vite à manier les lourds fers à repasser, ainsi qu'à faire parler le linge.
Car le linge parle de multiples façons selon son étoffe ou son usure, et dévoile les secrets parfois coquins de ceux qui les portent...
Mone traverse le siècle tranquillement malgré la perte de son jeune fiancé, de sa mère et de sa soeur.

La jeune femme est animée d'un tempérament calme et constant, à la fois résignée et digne, sa mère lui ayant appris à "ne pas être".
Maintes fois blessée par l'attitude hautaine et les propos méprisants de son amie d'enfance, elle continue pourtant à l'admirer et à lui pardonner.

L'intérêt du récit réside principalement en ceci qu'il nous dépeint un siècle de bouleversements économiques, politiques, culturels.
Le métier de Mone évolue avec la mode et l'électricité.
De Christian Dior à Balenciaga, en passant par Coco Chanel, elle se laisse gentiment séduire par tout ce luxe tapageur sans pour autant y succomber.
Elle reste spectatrice amusée.

Une lecture un peu monotone mais néanmoins charmante.
La plume de Bénédicte Lapeyre est simple mais fluide et se contente de relater.

Ce livre, je l'ai offert à ma maman de 88 ans pour Noël.
Il lui ressemble tant , elle qui a appris la couture et s'est toujours passionnée pour la mode et les grands de ce monde.
Il lui a tellement plu qu'elle me l'a prêté...
C'est donc avec beaucoup d'émotion que je l'ai lu et que j'ai pu partager mes impressions avec elle dans une tendre complicité.
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