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Critique de Analire


La vie est brève et le désir sans fin a reçu le prix Fémina en 2010, un prix littéraire dans le jury est constitué exclusivement de femmes, qui récompense une oeuvre française. Dans ce livre, nous rencontrons Louis Blériot, un homme marié, qui aime passionnément une femme qui n'est pas la sienne. Nora, c'est son nom, est plutôt volatile. Elle navigue entre Paris et les bras de Blériot et Londres, où l'attend son deuxième amant, Murphy, un trader, bien sous tous rapports. Nous suivons donc les tergiversations de cette femme et constatons avec effroi le pouvoir qu'elle détient sur ses deux amants.

Louis Blériot, tout comme son homologue de Londres, sont totalement épris de Nora, à tel point qu'ils en oublient presque de vivre pour eux lorsqu'elle n'est pas là. Ils passent leurs journées dans l'attente d'une nouvelle, d'un retour, d'un mot, d'une attention, que sais-je. Leur relation à Nora est passionnelle, intense, c'est l'amour fou, presque destructeur. Malheureusement, on se rend vite compte que ces sentiments ne sont pas forcément partagés par la jeune femme, qui n'aspire qu'à la liberté, à la vie et à tout ce qu'elle peut lui offrir. Un mode de vie libertin qu'elle assume parfaitement, avec froideur et sans vergogne.

Je suis plutôt triste de découvrir ces personnages, qui me font l'effet de coquilles vides, totalement creux, ternes et mornes, à la limite de la dépression. Blériot comme Murphy sont d'un ennui monstre. Leur vie n'est pas passionnante, ils sont dans l'attente constante de Nora, qui elle, vit un quotidien plus exalté. Dans tous les cas, Blériot, Murphy ou Nora, aucun n'a un caractère suffisamment attachant pour plaire au lectorat. Aucun n'arrive à prendre des décisions claires, ils semblent fuir leurs responsabilités, ce qui a eu le don de m'horripiler !

Bon, ce n'est pas de la grande littérature, mais ça peut se laisser lire. Il faut néanmoins savoir qu'il ne s'y passe pas grand chose, que certains paragraphes s'étirent en longueurs et que les personnages sont creux, loin d'être attachants et peuvent même devenir détestables. Mais je ne doute pas que ce livre peut trouver son public.

Un roman français prisé par le prix Femina en 2010, mais qui a sans doute mal vieilli depuis. Un triangle amoureux sur le devant de la scène : la thématique est désuète, les personnages sont creux, à la limite du détestable et certains paragraphes s'étirent en longueurs. La vie est brève, donc passez votre chemin avec cette lecture !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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