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Critique de bdelhausse


Au terme de 600 pages, 3 tomes denses, noirs et sordides, le lecteur ouvre le tome 4 et dernier de la série avec des attentes teintes de craintes. Et si tout cela faisait pschittt... Et si ne sachant pas trop comment finir, l'auteur bottait en touche et finissait sans vraiment finir...

Mais Larcenet prend ses responsabilités. après avoir dépeint Polza comme un marginal débonnaire, parfois sympathique, toujours décalé, Larcenet nous montre quen (presque) tout n'est que mensonge. Mais ces mensonges, ils étaient visibles et nous n'avons pas voulu les voir. Ils étaient là, en creux, entre les cases, entre les pages, dans les non-dits, dans les silences... le coup magistral de Larcenet, c'est d'aller au bout du bout du fond des choses. Sans fards.

Qui est Polza... l'image qu'il a construite de lui pendant 600 pages est-elle digne de foi? Est-il un homme ou une bête? Les keufs ont-ils le fin mot de la cavale d'un dangereux fou à lier?

Tant sur le fond que dans la forme, Larcenet surprend. OK, ce n'est pas la fin à laquelle je pensais, à laquelle j'aspirais... mais je prends, avidement, goulûment, car (même si j'ai été dérangé, déstabilisé jusqu'à l'écoeurement) une BD comme celle-là, qui parle aux tripailles bien avant l'intellect, je n'en ai pas vu beaucoup.
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