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Critique de ataxye


Je souhaite débuter cette chronique en abordant les éditions Asphalte justement. Maison d'édition indépendante, voici la présentations que l'on peut trouver sur leur site :

"Asphalte publie depuis 2010 des fictions urbaines et cosmopolites. Attachée à la ville et à ses marges, elle défend une littérature à la frontière des genres, nourrie de pop-culture, de voyages et de musique." C'est LA maison qui correspondait en tout point au style d'écriture proposé par Nathan Larson !

Musicien, producteur, compositeur, Nathan Larson signe sous le titre "The Dewey Decimal" son premier roman. Il est traduit en français et publié aux éditions Asphalte depuis juin 2014.

Résolument urbain, jusqu'au choix typographique et de couverture, le Système d'est une dystopie qui n'a rien à envier aux plus grands écrivains.

La claque tombe dès la première page tournée, où, larguée, je me retrouve en plein New-York post apocalyptique. Dewey Decimal est amnésique, hypocondriaque et légèrement parano … Il évolue dans une ville sans eau, sans électricité, sans essence, depuis que "Les Evènements du 14 février" ont plongé New-York dans le chaos. Afin de survivre, il est chargé par le proc' de la ville d'éliminer certains individus indésirables, dont un Ukrainien particulièrement récalcitrant.
Armé de son gel désinfectant et de son Beretta, il nous faudra souvent reprendre notre souffle pour arriver à suivre le rythme et le suspens de ce premier roman…

J'ai vraiment apprécié, Nathan Larson a adapté le style, le langage, au genre, ce qui rend vraiment bien car ce n'est pas surjoué. Les protagonistes sont issus de la rue, et travaillent dans la rue, souvent entourés de personnes pas très recommandables, et le langage utilisé aide vraiment à se représenter l'univers dans lequel ils évoluent.

Les scènes sont très bien implémentées également, sans excès, ce qui fait aussi partie du genre puisque la concentration est axée sur les acteurs et leurs actions, en tenant peu compte de l'environnement dans lequel les actions se passent.
Il est toute fois très facile, merci la télé, de s'imaginer un New-York dévasté, glauque à souhait et truffé de cadavres de gangsters.
J'ai remarqué que l'auteur proposait une playlist, bien qu'original je n'ai pas trouvé cela particulièrement utile car à aucun moment il n'y fait référence dans le roman, donc cela ne permet en rien une meilleure immersion, au contraire d'autres auteurs comme Mathias Malzieu pour qui ces références étaient incontournables et très utiles. Ici, pas spécialement…

Ce livre est très prometteur, et franchement bien réalisé, encore une fois le premier roman n'a rien à envier aux écrivains confirmés. Je le conseille à qui désire un peu de vitesse, de rythme de lecture, aux amoureux de l'urban, et à ceux qui apprécient les univers dystopiques.
Lien : http://serialreadeuz.wordpre..
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