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Critique de MaggyM



Antoine Laurain s'est sans doute beaucoup plus amusé à écrire son roman que moi à le lire. Pourtant, le pitch me tentait bien avec le retour en 1954 de quatre personnes qui n'ont comme point commun que d'occuper un logement dans le même immeuble parisien. Mais voilà, la sauce n'a pas pris.

Bien entendu, l'auteur a pris plaisir à décrire un Paris qui n'existe plus. Un Paris où l'on croise Doisneau et Prévert sur une terrasse de Montmartre, un Paris où l'on rencontre Truffaut et Godart, Piaf et Gabin... Un Paname dans lequel circulent des maraîchers avec leurs charrettes à bras, où l'on prend le temps de plaisanter avec les autres passagers dans les bus... Tout cela est plaisant mais l'accumulation de ces scènes quasi caricaturales nuit à la crédibilité de l'intrigue.
Sans compter que nos compères, tout droit débarqués de 2017, ne semblent même pas étonner les parisiens de 54 alors que leur dégaine, leurs vêtements,... devraient interpeller. Mais non, rien...
Dans tout roman abordant les voyages dans le temps, on aborde normalement les paradoxes temporels... pas ici. En toute logique, quand les voyages dans le temps existent, ils ont un impact sur le futur du passé (le présent quoi)... pas ici.

Bref, au fut et à mesure de la lecture, j'ai perdu le sens de l'intrigue. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir jusqu'à certains éléments que j'ai trouvés juste démagos et donc sans intérêt réel, au contraire, ils m'ont fait perdre le dernier fil.

Antoine Laurain propose donc un roman qui se veut sans doute nostalgique d'une certaine "francitude", d'un certain mode de vie aujourd'hui disparu mais qui n'a pas été assez crédible pour que j'y trouve ces simples plaisirs.
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