A la campagne, le bruit des oiseaux, des tracteurs au loin et sporadiquement celui du train... et le soir, le bruit de la vieille maison qui craque. Délectation !
de Marie d'Harcourt
- « Il faudra nommer vos tableaux pour l’exposition, leur donner un titre… ça aide ! »
- « On peint parce qu’on n’a pas de mots, ou qu’on en a trop, on peint pour dire l’indicible, alors… faut-il écrire une légende pour emballer, ficeler, brider ? Pour se justifier ? Rassurer ? »
- « Ce serait plutôt une invitation à entrer. Une clé pour nous aider à comprendre ce que vous avez voulu dire, pour aller plus loin que ce que l’on voit. »
- « Rien n’est à affirmer, tout est à ressentir ! »
- Laissez vivre enfin votre tableau, laissez-le tracer sa route, laissez-le vous échapper... »
de Priscille Peyrelongue
Comment veux-tu, chère Bénédicte, trouver du silence dans cette agitation ? Vers le soir, c’est vrai, l’excitation s’apaise et, à l’instant où la lumière fuit, plane sur le monde un voile de tendresse. Pourtant, c’est l’heure où tant de gens sont devant leur télé à s’embrumer le cerveau de mille aventures sans accorder la moindre attention au jour qui se drape d’obscur.
De Frank Andriat
Il y a le silence du cancre appelé au tableau noir et il y a le silence du sage qui répugne à étaler sa science.
De Bernard Bonnelle
Dans un dîner en ville, il y a le silence perplexe après un propos d’un convive que personne n’a compris, et il y a le silence interloqué après une vérité que les convenances interdisaient de dire.
De Bernard Bonnelle