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Critique de HORUSFONCK


J'ai trouvé ce livre dans l' édition du Livre de Poche Policier, sous la signature de Cécil Saint-Laurent.
Unité de temps, de lieu, d'action.
Penny fait face au policier Forbin, qui se fait fort de la faire parler.
L'ambiance est celle de ce morne début de la décennie 50 du 20e siècle.
Il faudra encore attendre vingt années, pour que l'avortement soit légal en France. En attendant, c'est la ronde macabre des faiseuses d'anges, et la torture de potions ou objets divers pour se débarrasser d'une grossesse indésirée.
Le commissaire principal poussé et contraint par les politiques et l'opinion conservatrice, en fait un principe: Il faut aboutir l'affaire et que Penny désigne formellement le médecin responsable de son interruption de grossesse. Forbin devra obtenir ces aveux coûte que coûte, même si lui, personnellement, laisserait volontier tomber l'affaire...
Jacques Laurent, tout le long de cette journée d'interrogatoire et par la bouche de Penny, offre un aperçu sur cette jeunesse de l'après-guerre avide d'une liberté encore chichement comptée.
L'auteur dissèque savamment les techniques du policier, pour arriver à ses fins: Contraint d'écouter les digressions de Penny et ses retours dans son passé récent d'employée d'une maison d'édition.
Penny a eu quelques amants, et Forbin s'y perd un peu pour déterminer qui a pu rendre Penny enceinte. Il ne rentrera pas déjeuner chez lui. Il faut qu'il aboutisse. Aboutira-t-il, d'ailleurs?
Un policier surprenant, donc, avec un tout dernier chapitre pour le moins éclairant.
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