>
Critique de iris29
J'aimerais me la jouer "L A confidential", mais ce sera : banlieue de New York.
Confidentiel parce que je suis la première lectrice à le lire sur Babelio, alors qu'il est tout de même sorti en 1949... Une petite pépite écrite par une grande dame de la littérature policière américaine.
Alors nous mettons le cap dans un quartier qui n'a de banlieue de New Yok que le nom, le plan se resserre sur une maison , ce sera notre scéne, il y aura bien un parc en face , quelques rues, mais retenez surtout que cette maison a des voisins. Dans cette maison, tout le monde marche sur des oeufs depuis que...Chhhh.... Il y a une femme, la quarantaine, qui souffre de paralysie consécutive à un choc nerveux. Elle ne parle pas, ne bouge pas. A son service ,une dame à tout faire, une cuisinière, une infirmière à domicile - Oui , on est dans une maison cossue, ils possédent une banque. "Ils", c'est la malade, son beau-frère et le nouveau mari. Viendront les visiter, les fameux voisins, et puis les médecins, of course... Dés le début , on sait que quelque chose cloche, cette malade a peur, et n'a que ses yeux pour s'exprimer, mais à qui faire confiance ?
Dans une ambiance que n'aurait pas reniée Hitchcock, on frise le gothique, avec une appartition mystérieuse à la fenêtre. Ambiance tendue, ambiance feutrée aussi, dans cette maison où tout tourne autour de cette patiente qu'on infantilise, qu'on objectise. On est en 1949, et dans les rapports humains, on le sent. Ambiance un brin désuéte. On lit ce livre comme on regarderait un vieux film en noir et blanc, ça fait du bien de revenir aux essentiels : la psychologie , le scénario, sans effets spéciaux, sans armes et sang versé...
Et c'est efficace, ça fait son petit effet.
Confidentiel parce que je suis la première lectrice à le lire sur Babelio, alors qu'il est tout de même sorti en 1949... Une petite pépite écrite par une grande dame de la littérature policière américaine.
Alors nous mettons le cap dans un quartier qui n'a de banlieue de New Yok que le nom, le plan se resserre sur une maison , ce sera notre scéne, il y aura bien un parc en face , quelques rues, mais retenez surtout que cette maison a des voisins. Dans cette maison, tout le monde marche sur des oeufs depuis que...Chhhh.... Il y a une femme, la quarantaine, qui souffre de paralysie consécutive à un choc nerveux. Elle ne parle pas, ne bouge pas. A son service ,une dame à tout faire, une cuisinière, une infirmière à domicile - Oui , on est dans une maison cossue, ils possédent une banque. "Ils", c'est la malade, son beau-frère et le nouveau mari. Viendront les visiter, les fameux voisins, et puis les médecins, of course... Dés le début , on sait que quelque chose cloche, cette malade a peur, et n'a que ses yeux pour s'exprimer, mais à qui faire confiance ?
Dans une ambiance que n'aurait pas reniée Hitchcock, on frise le gothique, avec une appartition mystérieuse à la fenêtre. Ambiance tendue, ambiance feutrée aussi, dans cette maison où tout tourne autour de cette patiente qu'on infantilise, qu'on objectise. On est en 1949, et dans les rapports humains, on le sent. Ambiance un brin désuéte. On lit ce livre comme on regarderait un vieux film en noir et blanc, ça fait du bien de revenir aux essentiels : la psychologie , le scénario, sans effets spéciaux, sans armes et sang versé...
Et c'est efficace, ça fait son petit effet.
