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Critique de Esorlecram
J'aurais dû contrôler : ce bouquin fait partie de la série « Faye » (j'avais détesté « La cage dorée ») et non de la série « Erica Falk » que j'avais appréciée au travers de plusieurs titres. Ici, le sommet du ridicule me semble atteint, mais j'ai pris le parti d'en rire, et de le raconter !
de nombreux polars déçoivent à cause d'une fin invraisemblable, saugrenue. Cette fois, c'est dès le début que l'on est confronté à une situation rocambolesque : Faye, le personnage central a réussi à convaincre la Justice que Jack, son salaud de mari, a tué leur petite Julienne. Comment ? On n'en sait rien. Résultat des courses : la perpèt pour Jack et l'exil en Italie pour Julienne et sa grand-mère, loin d'éventuelles investigations de la police. C'est vrai, Jack est un salaud, comme tous les hommes d'ailleurs selon Faye. Tous les personnages masculins un peu importants du récit sont au mieux des escrocs manipulateurs, le plus souvent violeurs voire pédophiles. Tous ! Ce qui n'empêche pas Faye de tomber amoureuse comme une ado du beau et gentil David : Amour, toujours, je t'aime, moi aussi, j'en passe et des meilleures. Même un auteur de roman de gare aurait honte d'écrire de telles niaiseries. Tous les lecteurs auront sans doute compris avant Faye : David est un homme, donc…
Faye est la très riche patronne de l'entreprise « Revenge » (tiens, pourquoi vengeance ?) On se demande comment elle peut gérér sa société, où elle ne fait d'ailleurs que passer, vu les nombreux problèmes qu'elle a à résoudre. Entre autres, l'irruption d'Yvonne, une policière qui ne croit pas en la mort de Julienne et qui la harcèle. Pas de souci : ayant appris qu'Yvonne attend la retraite avec impatience pour terminer ses jours en Grèce, Faye prend son téléphone et demande à son avocat de lui trouver sur le champ une jolie petite maison en Grèce qu'elle offre à Yvonne. Problème résolu en cinq minutes !
Mais il y a plus inquiétant : Jack s'est enfui de sa prison et Hendrik, son ancien associé, a lancé une OPA hostile sur « Revenge » pour en devenir maître. Faye va alors s'associer à deux femmes qui deviennent très vite ses amies : Ylva, qui lui a « chipé » Jack jadis ( !) et Alice, l'ex d'Hendrick. J'arrête là mon récit mais l'histoire n'est pas finie, loin de là.
Pour être dans le vent, (ou pour augmenter les ventes de son roman) Läckberg ajoute ici et là quelques scènes chaudes : une petite fellation vite fait bien fait dans les toilettes d'un aéroport, une partie de jambes en l'air à trois : le cochon de mâle en aura pour son argent.
Il y a quand-même une phrase que j'ai beaucoup appréciée dans ce roman : la dernière. Alors que nos femmes sablent le champagne pour fêter leur vengeance réussie, survient un imprévu très gênant. Mais ça, je ne le dévoilerai pas !
de nombreux polars déçoivent à cause d'une fin invraisemblable, saugrenue. Cette fois, c'est dès le début que l'on est confronté à une situation rocambolesque : Faye, le personnage central a réussi à convaincre la Justice que Jack, son salaud de mari, a tué leur petite Julienne. Comment ? On n'en sait rien. Résultat des courses : la perpèt pour Jack et l'exil en Italie pour Julienne et sa grand-mère, loin d'éventuelles investigations de la police. C'est vrai, Jack est un salaud, comme tous les hommes d'ailleurs selon Faye. Tous les personnages masculins un peu importants du récit sont au mieux des escrocs manipulateurs, le plus souvent violeurs voire pédophiles. Tous ! Ce qui n'empêche pas Faye de tomber amoureuse comme une ado du beau et gentil David : Amour, toujours, je t'aime, moi aussi, j'en passe et des meilleures. Même un auteur de roman de gare aurait honte d'écrire de telles niaiseries. Tous les lecteurs auront sans doute compris avant Faye : David est un homme, donc…
Faye est la très riche patronne de l'entreprise « Revenge » (tiens, pourquoi vengeance ?) On se demande comment elle peut gérér sa société, où elle ne fait d'ailleurs que passer, vu les nombreux problèmes qu'elle a à résoudre. Entre autres, l'irruption d'Yvonne, une policière qui ne croit pas en la mort de Julienne et qui la harcèle. Pas de souci : ayant appris qu'Yvonne attend la retraite avec impatience pour terminer ses jours en Grèce, Faye prend son téléphone et demande à son avocat de lui trouver sur le champ une jolie petite maison en Grèce qu'elle offre à Yvonne. Problème résolu en cinq minutes !
Mais il y a plus inquiétant : Jack s'est enfui de sa prison et Hendrik, son ancien associé, a lancé une OPA hostile sur « Revenge » pour en devenir maître. Faye va alors s'associer à deux femmes qui deviennent très vite ses amies : Ylva, qui lui a « chipé » Jack jadis ( !) et Alice, l'ex d'Hendrick. J'arrête là mon récit mais l'histoire n'est pas finie, loin de là.
Pour être dans le vent, (ou pour augmenter les ventes de son roman) Läckberg ajoute ici et là quelques scènes chaudes : une petite fellation vite fait bien fait dans les toilettes d'un aéroport, une partie de jambes en l'air à trois : le cochon de mâle en aura pour son argent.
Il y a quand-même une phrase que j'ai beaucoup appréciée dans ce roman : la dernière. Alors que nos femmes sablent le champagne pour fêter leur vengeance réussie, survient un imprévu très gênant. Mais ça, je ne le dévoilerai pas !
