Un polar intéressant de prime abord, avec des éléments socio-historiques concernant l'implication de la Suède dans la Seconde Guerre mondiale et les courants néo-nazis d'aujourd'hui.
Un texte qui se laisse lire très facilement avec une technique d'écriture bien rodée, peut-être un peu trop, puisqu'on retrouve la même manière d'intercaler des chapitres du passé que dans ses romans précédents. Une routine efficace, mais personnellement j'espère toujours qu'un auteur va s'améliorer avec le temps et se renouveler d'un livre à l'autre.
Des thèmes secondaires importants qui concernent l'humain, comme les conséquences de la maltraitance et les conflits parents enfants, les pertes des personnes âgées, l'amour, la jalousie et même l'homosexualité. Par contre, cet environnement est peut-être un rien trop pesant,
deux accouchements dans le même polar, ça commence à faire beaucoup…
Mais dans les 100 dernières pages, c'est un peu comme le Père Noël, il faut vraiment y croire très fort pour ne pas voir les coïncidences un peu trop pratiques
(par ex : l'ex de Patrick qui avait vu des carnets bleus intitulés « Journal intime » dans l'armoire à linge quelques années plus tôt!) et les incohérences dans la psychologie des personnages
(par ex. : Frans qui se donne la mort pour protéger son petit-fils, comme si ce suicide ne risquait pas de le perturber davantage).
Un polar pour les inconditionnels de
Läckberg, qui aiment ses drames humains, qui sont prêts à fermer les yeux sur les gros fils blancs de la conclusion et qui trouvent confortable la piste familière et bien balisée de l'architecture de ses romans…
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