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Critique de Allantvers
En vieillissant on aime à retrouver sous d'autres formes le temps béni de l'heure du conte; ces deux nouvelles extraites du recueil Mondo s'inscrivent parfaitement dans cette recherche d'immersion dans le monde du rêve et des apprentissages de l'enfance.
La première nous porte aux côtés d'une petite fille qui interroge à tout va pour savoir ce qu'est le bleu, et dont j'ai compris bien tard qu'elle était aveugle; la seconde nous fait suivre le chemin initiatique d'un garçon qui s'enfuit de chez lui pour se mettre dans les pas d'un groupe de jeunes bergers, découvrant la nature au plus près.
Tout le plaisir de cette courte lecture est dans l'écriture merveilleuse de le Clezio, d'une grâce infinie qui éveille tous les sens et emporte son lecteur dans moment d'intemporalité, comme un conte.
La première nous porte aux côtés d'une petite fille qui interroge à tout va pour savoir ce qu'est le bleu, et dont j'ai compris bien tard qu'elle était aveugle; la seconde nous fait suivre le chemin initiatique d'un garçon qui s'enfuit de chez lui pour se mettre dans les pas d'un groupe de jeunes bergers, découvrant la nature au plus près.
Tout le plaisir de cette courte lecture est dans l'écriture merveilleuse de le Clezio, d'une grâce infinie qui éveille tous les sens et emporte son lecteur dans moment d'intemporalité, comme un conte.
