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Critique de LambertValerie


Le Clézio porte en lui, une nostalgie, une langueur des îles qui lui sied à merveille. C'est avec cette douce mélancolie qu'il nous conte l'histoire de Ritournelle de la faim, une approche autobiographique pour nous parler de sa mère, de sa jeunesse dans les rues du quinzième arrondissement de Paris.
Ethel est une fillette, à qui la vie semble sourire, aimée de ce grand -oncle qui l'emmène à l'exposition universelle et se paie la folie d'acheter la Maison Mauve. La construction de cette maison est le rêve de son enfance partagée avec son amie russe désargentée: Xenia.
Chez elle, dans l'appartement de ses parents, l'ambiance est différente, ses parents se déchirent au milieu des volutes de fumée et des rendez-vous dominicaux auxquelles toute la famille et les amis participent. Son adolescence se déroule sous fond de bruit de bottes qui se mettent en route en Allemagne, en Europe.
La guerre et l'occupation l'obligent à fuir avec ses parents à Nice. Là, elle connaîtra les affres de la faim,le doute, la haine et la fureur des hommes.
Son avenir semble incertain jusqu'à son mariage qui l'emmènera au Canada.
Le Clézio nous parle dans la dernière page de son roman de la découverte fabuleuse que fut pour sa mère le boléro de Ravel. Cette pièce musicale raconte l'histoire d'une colère, d'une faim.
Peut-on l'associer à la jeunesse, à la vie d'Ethel?

Certainement, la musique est d'ailleurs une clé importante pour la jeune Ethel dès son plus jeune âge.
J'aime l'écriture de le Clézio, son évocation de mondes perdus, son écriture remplie de poésie. C'est avec plaisir que je continuerai à le découvrir.
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